Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Gréviste licencié réintégré

Mobilisation maçons Genève.
© Olivier Vogelsang

Malgré les menaces de son entreprise, le travailleur avait participé à la mobilisation à Genève.

A la suite des interventions d’Unia et du SIT, un travailleur temporaire licencié pour avoir participé à la grève des maçons à Genève a été réintégré.

Réaction immédiate des syndicats Unia et SIT à la suite du licenciement d’un travailleur temporaire sanctionné pour avoir participé, le 3 novembre dernier, à la grève des maçons qui s’est déroulée à Genève. Courageusement l’homme, malgré les menaces de son entreprise de congédier les personnes qui participeraient à la mobilisation, a posé les outils pour défendre ses droits et en faveur d’une Convention collective de travail nationale qui ne soit pas renouvelée au rabais. Il a été l’après-midi même, sur un simple coup de fil, mis à la porte. Face à cette attaque inacceptable à l’encontre du droit constitutionnel qu’est le droit de grève, une délégation des deux syndicats, accompagnée de militants, est intervenue sur le chantier concerné le lendemain à l’aube pour exiger la réintégration de l’intérimaire. Avec succès. En fin de journée, notent Unia et le SIT dans un communiqué de presse commun, l’ouvrier était réengagé. Dans l’intervalle et par mesure d’anticipation, les partenaires avaient aussi lancé une pétition en faveur du gréviste recueillant des centaines de signatures de maçons solidaires. 
«Cette action doit résonner comme un signal fort au patronat. Les syndicats SIT et Unia seront particulièrement vigilants ces prochaines semaines et attaqueront systématiquement les entreprises qui s’aventureraient à licencier des travailleurs pour fait de grève», prévient le duo alors qu’avant les grèves le SIT avait déjà dénoncé des fake news et mesures d’intimidation de certaines sociétés.

Pour aller plus loin

Paysagistes mieux lotis

Paysagiste au travail.

Les cantons de Fribourg, Neuchâtel, Jura et le Jura bernois se dotent d’une convention collective de travail dans la branche du paysagisme. L’accord fixe des salaires minimaux pour les différentes catégories de personnel, en fonction des qualifications et de l’expérience. Et comble ainsi un vide en Suisse romande

Travail au noir: Nyon abat ses cartes

Sur un chantier.

La ville lémanique a décidé d’imposer la carte professionnelle développée par les partenaires sociaux et qui permet de lutter contre la sous-enchère salariale

«Nous nous battons pour nos enfants et l’avenir de la branche»

Participants à la conférence.

Pour pallier la pénurie de main-d’œuvre qualifiée dans la construction, le parlement des maçons d’Unia réclame de meilleures conditions de travail

«La dignité des travailleurs passe avant les délais!»

Chantier avant nettoyage et réaménagement.

Unia a épinglé une situation déplorable sur le chantier du Bristol à Genève. Grâce à son intervention, les lieux ont été rapidement nettoyés et réaménagés