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Bilatérales: «La protection des salaires est dans l'intérêt de l'économie»

Pour les syndicats, la protection des salaires reste une ligne rouge à ne pas franchir.
© Thierry Porchet

Pour les syndicats, la protection des salaires reste une ligne rouge à ne pas franchir.

Dans une lettre ouverte, 39 représentants d'associations patronales et de syndicats demandent au Conseil fédéral le maintien des mesures d'accompagnement.

Dans une lettre ouverte, 39 représentants d'associations patronales et de syndicats demandent au Conseil fédéral le maintien des mesures d'accompagnement, qui pourraient être remises en question dans le cadre des négociations avec l'Union européenne. «Les salaires les plus élevés d'Europe et le marché ouvert du travail de la Suisse rendent indispensable le maintien des mécanismes de protection actuels», peut-on lire dans le texte signé par des responsables syndicaux, tels que la présidente d’Unia, Vania Alleva, et des dirigeants d’associations patronales. Parmi eux, on remarque le nom de Michel Ducommun, le président de la Fédération vaudoise des entrepreneurs, ou celui de Serge Hiltpold, le président de la Fédération romande des entreprises de charpenterie, d'ébénisterie et de menuiserie. Alors que les négociations sur les Bilatérales III vont entrer dans les prochaines semaines dans une phase décisive, les partenaires sociaux veulent s’assurer que les entreprises actives en Suisse continuent de s’acquitter des salaires et des frais fixés dans les conventions collectives de travail. «Si les entreprises détachant des travailleurs ne devaient plus payer de frais au tarif suisse, cela constituerait un grave désavantage concurrentiel pour toutes les entreprises helvétiques.» Idem pour les cautions, que les entreprises doivent déposer pour pouvoir exercer dans certaines branches. Elles doivent s'appliquer de la même manière à toutes les sociétés, qu'elles soient suisses ou étrangères. Enfin, les cantons doivent pouvoir continuer à prononcer une interdiction à l’encontre des entreprises fautives, ainsi qu’envers celles qui se soustraient aux contrôles. «La protection des salaires est dans l'intérêt de l'économie et des salariés», conclut la missive.

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