Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Nestlé doit s’expliquer

Entrée du bâtiment Nestlé
© Olivier Vogelsang

Dans un courrier, Unia somme la multinationale de clarifier ses intentions après avoir annoncé la suppression de 16 000 postes. Le syndicat appelle à un dialogue rapide avec les partenaires sociaux.

Ce sont 16 000 emplois dans le monde qui sont menacés chez Nestlé, soit plus de 6% des salariés du groupe. La multinationale a annoncé le 16 octobre un projet de suppression de postes massif sur les deux prochaines années.

«Le nouveau PDG de Nestlé, Philipp Navratil, veut économiser trois milliards de francs sur le dos de ses employés afin de réduire les coûts et accroître la rentabilité du groupe à court terme », dénonce Unia dans un communiqué de presse diffusé le 31 octobre. Le syndicat condamne la suppression massive des emplois, ainsi que la manière « irrespectueuse » d’avoir informé ses employés et les partenaires sociaux via la presse. Il exige que Nestlé en dise plus. «Cette annonce semble avoir été faite surtout en pensant aux marchés boursiers. Unia demande à Nestlé de clarifier les mesures prévues, les raisons de la prise de cette décision, le calendrier et la répartition pour chaque pays. » Pour rappel, 8000 personnes travaillent pour le géant de l’alimentaire en Suisse. 

La lutte s’organise

Dans ce contexte, les syndicats ont décidé d’ores-et-déjà d’organiser les employés et ont adressé une lettre à Nestlé afin de demander un entretien dans les meilleurs délais.

Unia n’est pas seul dans cette lutte. Il coordonne ses efforts avec le Comité d'Information et de Consultation Européen de Nestlé (NECIC), la Fédération européenne des syndicats de l’alimentation, de l’agriculture et du tourisme (EFFAT) et l’Union internationale des syndicats des travailleurs de l’alimentation, de l’agriculture, de l’hôtellerie, de la restauration, du tabac et des secteurs connexes (UITA). Dans ce courrier, tous ces acteurs demandent à Nestlé, dans un premier temps, de renoncer à son projet de suppression massive des emplois, de privilégier ses salariés plutôt que les profits de ses actionnaires et de respecter le rôle des syndicats et du NECIC dans les processus de consultation. 

 

Pour aller plus loin

Profs d’éducation sexuelle en grève à Genève

A Genève, les formateurs et consultants en promotion et éducation à la santé (FCPES) ont mené deux jours de grève mercredi et jeudi de la semaine passée, après un premier débrayage...

La fonction publique genevoise se mobilise, doucement

Mobilisation dans la rue.

A Genève, le débrayage et la manifestation à l’appel du Cartel intersyndical de la fonction publique et du secteur subventionné n’ont pas fait le plein jeudi dernier. Quelque 300...

Coup de massue pour le personnel de l'Ecole Internationale

Entrée de l'Ecole Internationale.

La direction de l'institution genevoise a décidé unilatéralement de dénoncer la CCT. Les employés et leurs syndicats, dans l'incompréhension totale, lui demandent de revenir sur sa décision

La lutte paie pour le personnel de la Ville de Genève

Grève du personnel. 30 septembre 2021.

Après la grève du 30 septembre, les autorités communales ont fait marche arrière