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Le Grand Conseil veut sauver la Tuilerie de Bardonnex

Les ouvriers devant le Conseil municipal de Bardonnex.
© Olivier Vogelsang

A Genève, les ouvriers de la Tuilerie et briqueterie de Bardonnex, qui se battent depuis cet été pour sauver leur usine menacée de fermeture par la direction du groupe Gasser Ceramic, ont reçu le 2 octobre dernier l’appui du Grand Conseil. Les députés ont approuvé à une écrasante majorité la motion de Pierre Vanek invitant le Conseil d’Etat à «tout mettre en œuvre» pour sauver le site, ses emplois et son patrimoine.

«Il faut intervenir pour éviter le démantèlement d’ici à la fin de cette année de cette entreprise», a lancé l’élu d’Ensemble à Gauche, en brandissant une de ces fameuses tuiles jaunes qui couvrent nombre de monuments historiques dans la région. «Je veux que le Parlement donne un signal fort contre cette fermeture, émette un cri du cœur, un coup de gueule.» Le Conseil d’Etat a accueilli favorablement la motion par la voix du responsable de l’Emploi, Mauro Poggia: «Le contact a déjà été pris avec les propriétaires et les employés seront reçus prochainement. Nous souhaitons en savoir plus sur les conditions dans lesquelles il a été décidé de se séparer de cet outil de travail.»

Les représentants du personnel et de leurs syndicats, Unia et Syna, devaient être reçus hier, mardi 13 octobre, par le président du Conseil d’Etat, Antonio Hodgers. Le même jour, une audience de conciliation était convoquée devant la Chambre des relations collectives de travail, le personnel exigeant l’organisation d’une véritable procédure de consultation.

Enfin dans le canton de Vaud, Vincent Jaques, député et syndic de Morges, a déposé une interpellation au Grand Conseil. La tuile plate genevoise habille un tiers des toits historiques du canton. «Ce type de matériau visible partout dès qu’on lève la tête est complètement constitutif de notre identité. Tout doit être mis en œuvre pour le sauvegarder», estime le socialiste cité par 24 heures.

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