Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Pouvoir d’achat: Unia Valais fixe des lignes rouges

Les 3 syndicalistes d'Unia Valais.
© Olivier Vogelsang

Serge Aymon, responsable de la construction et de l’artisanat à Unia Valais, Blaise Carron, secrétaire régional, et Francine Zufferey, membre de la direction régionale, ont présenté à Sion les points sur lesquels le syndicat ne transigera pas en matière de hausses salariales.

Dans l’artisanat et la construction, aucun accord ne sera signé sans une vraie revalorisation des salaires cet automne, prévient Unia Valais, qui invite à une mobilisation massive le 16 septembre

La lutte pour la défense du pouvoir d’achat des salariés continue. Afin de le maintenir, d’autant plus dans ces périodes d’inflation que nous traversons, les négociations salariales entre partenaires sociaux sont d’une importance majeure. Dans ce contexte, Unia Valais a tenu une conférence de presse le 17 août dernier, avec pour objectif de fixer publiquement ses lignes rouges. Le syndicat n’en démordra pas: il n’y aura pas d’accord dans les branches de la construction et de l’artisanat du bâtiment sans réelle revalorisation des salaires cette année.

«Les accords salariaux de 2022 n’ont pas permis aux travailleurs valaisans de ces branches d’obtenir la pleine compensation du renchérissement», rappelle Blaise Carron, secrétaire régional d’Unia Valais. «Alors que l’activité est plus que florissante et qu’il y a une pénurie de main-d’œuvre dans ce secteur, cette spirale funeste et infernale doit enfin cesser.»

Quelles seront les revendications syndicales dès la rentrée? Unia exigera la pleine compensation du renchérissement et une augmentation réelle compensatoire des salaires de 1%.

«Nous ne cautionnerons pas les probables et récurrentes velléités patronales de ne compenser que partiellement le renchérissement, avertit le responsable syndical. Nous voulons donner un signal fort aux associations patronales pour qu’elles prennent la mesure de la nécessité que ces négociations débouchent sur un résultat acceptable. Unia refuse d’être complice d’accords salariaux qui dégraderaient le pouvoir d’achat des salariés.»

Tous à la manif du 16 septembre!

Par ailleurs, la région valaisanne d’Unia a appelé les travailleurs à participer massivement à la manifestation nationale pour l'augmentation des salaires et des rentes le 16 septembre à Berne, organisée par l’Union syndicale suisse. «C’est par leur mobilisation que les salariés peuvent réellement peser sur les négociations», insiste Blaise Carron. A noter qu’en avril déjà, Unia Valais avait annoncé la tenue le 2 septembre prochain d’une grande manifestation cantonale pour les salaires et le pouvoir d’achat. Unia Valais a renoncé à cette dernière et appelle l’ensemble du monde du travail valaisan à participer à la mobilisation nationale du 16. Et le secrétaire régional de conclure: «En fonction du déroulement des négociations dans les différentes branches de l’artisanat valaisan, des actions cantonales de mobilisation ne sont évidemment pas à exclure...»

Infos et inscriptions pour la manifestation du 16 septembre sur: unia.ch/manif-salariale

Pour aller plus loin

A la chasse aux infractions sur les chantiers

Une inspectrice présente sa carte à des ouvriers

Reportage à Genève avec les inspectrices et les inspecteurs chargés de vérifier que les conventions collectives du bâtiment sont bien respectées et qu'il n'y a pas de travail au noir.

Les maçons affichent leurs revendications pour assurer leur avenir

Chantier à Lausanne.

Unia et Syna ont dévoilé leurs requêtes dans le cadre des négociations pour le renouvellement de la convention nationale de la construction.

Canicule sur les chantiers: Unia Valais appelle les patrons à la raison

Ouvrier en sueur.

Dans le cadre des démarches envisagées pour protéger la santé des travailleurs contre la canicule, Unia Valais dénonce l’attitude «irresponsable» d’associations patronales.

Une apprentie dénonce le sexisme et le mépris sur un chantier genevois

Ouvrière tenant un outil

L’électricienne en formation pointe l’absence du droit à l’intimité dans le vestiaire et les lieux d’aisance. L’entreprise générale discutera le cas avec Unia.