Unia solidaire avec les réfugiés ukrainiens
Le 22 avril dernier, à l’initiative d’Unia, un convoi chargé de dix tonnes de biens de première nécessité est parti de la centrale, à Berne, à destination de l’Ukraine, exactement à la Fédération des syndicats ukrainiens (FPU) de Lviv. Le camion, affrété gratuitement par la société bâloise Alliance Transport AG, transportait des denrées alimentaires, du sucre donné par la Schweizer Zucker AG, des lampes de poche, des batteries, des produits d’hygiène et des médicaments destinés aux réfugiés sur place, à Lviv, dont le nombre est actuellement estimé à près de 300000. Une partie des biens devait être redistribuée dans l’est du pays, dans la zone de guerre proprement dite.
Pour Unia, cette action est une manière naturelle de montrer sa solidarité avec la population sur place. «En plus de notre soutien financier auprès de Solidar Suisse en Roumanie et de la Confédération européenne des syndicats, nous avons aussi décidé de fournir une aide directe à la FPU de Lviv », explique Hans Hartmann, du Secrétariat présidentiel d’Unia, à nos confrères d’Area. «La fédération joue un rôle fondamental de soutien aux réfugiés.»
Dans ses colonnes, Area interroge Oleg Dolinskyy, de la FPU de Lviv. «Nous sommes très reconnaissants de l’aide apportée par Unia et d’autres organisations partout en Europe. Cette solidarité nous donne tellement de force.»
«Ces droits de douane ne doivent pas servir de prétexte à des licenciements»
Pour Yves Defferrard, responsable du secteur Industrie chez Unia, les taxes à l’importation fixées par l’administration Trump doivent rendre vigilants aux actions des employeurs et à la manière dont le Conseil fédéral mène les négociations.
Les négociations qui ont eu lieu à l’ONU, à Genève, n’ont pas permis d’aboutir à la signature d’un traité international. Mais Laurianne Trimoulla, de la Fondation Gallifrey, a noté plusieurs signaux encourageants.
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