Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Revalorisons le travail des vendeuses!

Lors de la conférence de branche du commerce de détail, les militants ont dit stop au travail précaire et au travail du dimanche. Ils exigent de la reconnaissance et du respect

En pleine crise du Covid-19, le personnel du commerce de détail a toujours été en première ligne pour nous servir, quitte à prendre des risques. Un personnel très souvent féminin, mal rémunéré, qui a été touché par les applaudissements mais demande plus que ça, à savoir du respect et de la reconnaissance.

Réunie le 29 juin à Berne, la conférence de branche Unia a insisté sur l’urgence de revaloriser ces métiers, leurs conditions de travail et leurs salaires, et prévenu que toute détérioration sera combattue.

Les délégués ont adopté deux résolutions. La première vise à contrer tout projet d’extension du travail dominical qui serait lancé sur le plan fédéral, à l’image des motions Graber et Schneeberger. «Unia s’opposera à toute dérogation supplémentaire à l’interdiction du travail dominical dans les cantons et les villes», souligne le syndicat dans son communiqué de presse.

Non au travail précaire!

La seconde résolution demande plusieurs mesures pour mettre fin au travail précaire et sur appel. «En Suisse, 200000 personnes au moins travaillent sur appel. Ces contrats sont très répandus dans la vente, informe Unia. La crise du coronavirus a mis en évidence la précarité de ces salariés. Beaucoup se sont retrouvés sans revenu ou presque pendant des semaines, les employeurs ayant brutalement réduit leurs salaires, reportant ainsi illégalement le risque économique sur leurs employés.» Entre autres propositions, on peut citer la mention obligatoire dans tous les contrats de travail du nombre d’heures hebdomadaires ou mensuelles effectuées, ou encore l’adaptation à la hausse des contrats au bout de six mois selon les heures effectivement travaillées

Pour aller plus loin

Plus de 9000 signatures

Une remise de signatures peu commune… Le 31 janvier, le comité fribourgeois «contre les 17h le samedi» a déposé à la Chancellerie fribourgeoise son référendum dans des cabas des magasins de la place.

Les Fribourgeois voteront une nouvelle fois sur les heures d’ouverture des magasins le samedi

En marche vers la grève des femmes!

L’assemblée des délégués du secteur tertiaire d’Unia s’est engagée, le 28 janvier dernier, à soutenir la journée d’actions et de grèves du 14 juin et d’en faire un succès

L’assemblée des délégués du secteur tertiaire d’Unia s’est engagée, le 28 janvier dernier, à soutenir la journée d’actions et de grèves du 14 juin et d’en faire un succès. Le secteur, qui regroupe des branches largement féminines et à forte précarité, a récompensé quatre militantes pour leur courage et leur engagement.

Le long combat pour l’égalité de deux couturières

Dotées d’un CFC, Françoise* et Maria* ont engagé une procédure pour faire reconnaître l’inégalité salariale subie face à leurs collègues tailleurs, sans formation équivalente mais gagnant 1000 francs de plus

«Ikea méprise les travailleurs»

Pour livrer sa marchandise, le magasin Ikea de Vernier près de Genève veut travailler avec une entreprise française offrant des salaires de 1680 euros par mois (1900 francs)

Trusk est sur le point de lancer un service de livraison pour le géant suédois à Genève et entend payer des salaires français. Unia dénonce un scandale. Les autorités réagissent