Réunies en assemblée générale le 8 novembre au Palladium à Genève, 200 personnes ont voté à l’unanimité une résolution appelant à la mobilisation le 15 novembre. Si le Conseil d’Etat a renoncé à suspendre l’annuité une année sur deux et à engager les nouveaux fonctionnaires deux classes en dessous, c’est loin d’être suffisant pour le Cartel intersyndical. Reste la non-indexation des salaires pour l’année prochaine, qui provoque la colère du personnel de l’Etat, mais aussi le système salarial SCORE, jugé opaque et arbitraire.
La manifestation aura aussi pour but de faire pression au sujet de la capitalisation de la Caisse de prévoyance de l’Etat de Genève. Partisan du projet de loi PL 12228 de la gauche et du MCG permettant une capitalisation rapide sans modifier drastiquement les prestations actuelles, le Cartel intersyndical espère une mise en application prompte. «Le Grand Conseil devrait voter fin novembre, informe Françoise Weber, du Cartel. Si la loi n’entre pas en vigueur au printemps prochain, nous subirons un plan d’austérité en 2020.»
Enfin, les fonctionnaires battront le pavé pour dire haut et fort: Non à RFFA, car la perte des rentrées fiscales se répercutera sur les services publics et les prestations à la population.
Manifestation: jeudi 15 novembre à 17h à la place Neuve.
Dans un courrier, Unia somme la multinationale de clarifier ses intentions après avoir annoncé la suppression de 16 000 postes. Le syndicat appelle à un dialogue rapide avec les partenaires sociaux.
«Depuis près de 30 ans, je ne travaille pas. Ce que je fais est une passion»
Membre du comité directeur d’Unia, Yves Defferrard quittera bientôt ce poste pour se consacrer pleinement à la section genevoise. C’est l’heure des bilans et des nouveaux défis à relever.
Après l’échec de 2020, la Coalition pur des multinationales responsables a déposé à Berne les signatures qui ouvrent la voie à une autre votation.
Christiane Brunner, une synthèse entre féminisme et syndicalisme.