Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Une meilleure Convention collective pour le commerce de détail lausannois

Vitrine de magasin
@Neil Labrador/Archives

Des nouveaux salaires minimums s’appliqueront désormais dans la branche de la vente à Lausanne.

Dès le 1er juillet, les travailleuses et travailleurs de la branche jouiront de conditions salariales améliorées.

L’été débute de la meilleures des manières pour les salariés du commerce de détail lausannois. Une nouvelle Convention collective de travail (CCT) vient en effet d’être adoptée par la Commission paritaire de cette branche, qui réunit sous la même houlette le syndicat Unia, l’association patronale Trade Club Vaud (TCV), la Société coopérative des commerçants lausannois (SCCL), l’Association vaudoise des détaillants en textile (AVDT) et Economie Région Lausanne (ERL). L’entrée en vigueur de l’accord est fixée au 1er juillet et concernera tous les magasins comptant au minimum trois employés et dont le siège est basé sur le territoire de la commune de Lausanne.
Pour Unia, cette CCT «permet d’améliorer les conditions de travail de milliers de salariés du commerce de détail lausannois.» La mesure-phare consistant en une nouvelle grille salariale obligatoire pour tous, avec un salaire minimum et des standards équitables et uniformes pour l’ensemble du secteur. Dans son communiqué du 23 juin, la Commission paritaire souligne que la Convention collective de travail vise notamment «à assurer une concurrence loyale et à promouvoir des relations de travail harmonieuses.»
A mentionner enfin que les instances publiques sont également engagées dans la démarche, à travers la Ville de Lausanne. Celle-ci contribue à hauteur de 50'000 francs par an aux mesures de contrôles de l’application des dispositions prévues. Le conseiller municipal en change de l’économie, Pierre-Antoine Hildbrand, dit se réjouir «de cet accord entre partenaires sociaux qui améliore les salaires et contribue à ce que la concurrence s’exerce plutôt sur la qualité du service».  

Pour aller plus loin

Pas de CCT de la vente en vue à Fribourg

Le personnel de vente du canton de Fribourg attend une convention collective de travail digne de ce nom depuis des années. L’association des commerces indépendants ayant claqué la porte des pourparlers, la médiation a été abandonnée.

Le conseiller d’Etat en charge de l’Economie, Olivier Curty, met fin officiellement à la médiation entre les partenaires sociaux

Risque de dérégulation dans la vente

Les villes comptant plus de 60000 habitants et dans lesquelles la part des clients étrangers dans le total des nuitées hôtelières est d’au moins 50% seraient concernées. Autrement dit, certains quartiers de Genève (photo), Berne, Lausanne, Zurich, Bâle, Lucerne ou encore Lugano.

Le Conseil fédéral souhaite rendre possible le travail du dimanche dans les quartiers touristiques des grandes villes. Unia s’oppose à toute nouvelle dérégulation et dénonce un processus antidémocratique

Les bas salaires n’ont jamais autant augmenté chez Coop

Ces augmentations salariales constituent un jalon important afin de relever pas à pas les revenus du segment des bas salaires dans le secteur de la vente.

Les collaborateurs et les collaboratrices Coop reçoivent la compensation complète du renchérissement et des salaires minimums plus élevés. Une victoire pour les syndicats

«Cette révision est une diablerie incarnée»

Il y a trois ans, Unia se battait contre l’ouverture d’une grande surface le dimanche 24 décembre à Monthey. Aujourd’hui, le syndicat s’insurge contre le projet de révision de la Loi cantonale qui ouvrirait les vannes aux extensions des horaires.

Unia s’oppose fermement à la modification de la loi valaisanne sur l’ouverture des magasins qui, entre autres, autoriserait les commerces à fermer à 20h