Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Les maçons revendiquent 250 francs en plus pour tous

Maçons qui lèvent le poing
© Olivier Vogelsang

Une délégation de travailleurs du secteur principal de la construction conduite par les syndicats Unia et Sit s’est rendue le 28 août au siège genevois de la Société suisse des entrepreneurs pour réclamer une augmentation salariale digne de ce nom en 2025.

Dans le secteur principal de la construction, les négociations salariales se sont ouvertes le 3 septembre. Unia et Syna revendiquent une augmentation générale de 250 francs, compensant le renchérissement des deux dernières années. Pour ne pas pénaliser les entreprises qui ont délivré des augmentations de leur propre initiative en 2024, les deux syndicats proposent que cette augmentation puisse être déduite du montant correspondant. Rappelons que l’année passée, la Société suisse des entrepreneurs avait refusé toute hausse générale et rompu les négociations. «Durant cette séance de négociations, les patrons ont parlé le moins possible d’augmentations, ils ont préféré évoquer la polémique qu’ils avaient lancée sur les contributions professionnelles; ils ne nous ont pas fait d’offre, mais n’ont, toutefois, pas contesté les chiffres ni la nécessité d’une revalorisation salariale», indique Simon Constantin, membre de la direction du secteur construction d’Unia et de la délégation de négociations. «Nous attendons maintenant de leur part des propositions concrètes. L’année dernière, la construction fut la seule grande branche à n’accorder aucune augmentation générale, la moitié des travailleurs n’ont rien reçu, ce n’est pas acceptable que ça se reproduise une nouvelle fois. Depuis début 2023 et la dernière augmentation, l’inflation se monte à 3,5%. La compenser est une question de respect.» Deux rondes de négociations sont encore prévues, la prochaine aura lieu le 10 octobre.

Pour aller plus loin

Tristesse et colère à Genève après la mort d’un électricien sur un chantier

Syndicalistes et travailleurs se recueillant debout.

A la suite du décès d’un ouvrier, tombé d’un échafaudage lors de travaux à l’ONU, Unia réclame des chantiers plus sûrs et moins de pression sur les délais.

Une nouvelle bataille démarre dans le bâtiment

Tous les voyants ou presque sont au vert dans le bâtiment. C’est ce qu’on retient lorsqu’on se penche sur les données générales du secteur: la baisse des taux hypothécaires ainsi...

Tristesse à Genève après la mort d’un électricien sur un chantier

Les travailleurs en ont plein le dos !

chantier action Genève

Unia Genève a pointé un chantier public sur lequel les ouvriers doivent porter des tonnes de matériel à la main, faute de monte-charge, pourtant obligatoire. Le syndicat a posé un ultimatum à l’État.