Genève: Grève de la fonction publique reconduite
A Genève, le personnel de l’Etat et du secteur subventionné était convié à faire grève le 14 novembre dernier pour exiger une hausse de salaire supérieure au 1% accordé par le Conseil d’Etat pour 2024. Quelque 850 grévistes se sont annoncés ce jour-là. Ils étaient peut-être davantage vu le délai d’une semaine pour le faire. L’assemblée générale qui a suivi le débrayage a réuni 500 participants, puis un millier de personnes ont défilé lors de la manifestation du soir. Ce premier élan de mobilisation a mis en lumière l’insuffisance de l’augmentation prévue par le gouvernement en regard des 5% revendiqués par les syndicats pour couvrir l’indexation et la hausse des primes maladie. Les grévistes ont aussi demandé davantage de moyens et de postes de travail pour assurer les besoins de la population et des services. Lors de l’assemblée générale, ils ont décidé de confirmer leurs revendications et de reconduire le mouvement en appelant à une nouvelle grève, ce jeudi 23 novembre dès 15h, puis à un rassemblement devant l’Hôtel-de-Ville de Genève, à 16h30, pour accueillir les députés au Grand Conseil. Ces derniers devront adopter le budget 2024 de l’Etat de Genève.
Dans un courrier, Unia somme la multinationale de clarifier ses intentions après avoir annoncé la suppression de 16 000 postes. Le syndicat appelle à un dialogue rapide avec les partenaires sociaux.
«Depuis près de 30 ans, je ne travaille pas. Ce que je fais est une passion»
Membre du comité directeur d’Unia, Yves Defferrard quittera bientôt ce poste pour se consacrer pleinement à la section genevoise. C’est l’heure des bilans et des nouveaux défis à relever.
Après l’échec de 2020, la Coalition pur des multinationales responsables a déposé à Berne les signatures qui ouvrent la voie à une autre votation.
Christiane Brunner, une synthèse entre féminisme et syndicalisme.