Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Des salariés français d’Amcor manifestent à Zurich

© Lea Spörri / Unia
© Lea Spörri / Unia

Soutenus par Unia, près d’une centaine d’employés français du groupe d’emballage Amcor ont manifesté lundi devant le siège de la société à Zurich. La multinationale avait annoncé il y a deux mois un licenciement collectif sur son site de Sarrebourg, en Lorraine, touchant 47 des 230 emplois. Face à la détermination du personnel, organisé par le syndicat Force ouvrière (FO), la direction a retiré son plan la semaine dernière. Les salariés se mobilisent maintenant pour obtenir des garanties sur la pérennité de leur usine. «La menace qui pèse sur le site est toujours présente, puisque le groupe ne renonce pas à mener un autre projet de restructuration sur le site», indique FO dans un communiqué. «Nous sommes solidaires des demandes des travailleurs d'Amcor», a déclaré lors de la manifestation Matteo Pronzini, membre de la direction du secteur industrie d’Unia. Amcor emploie 41000 personnes à travers le monde et détient quatre usines en Suisse alémanique. L’année dernière, la société a réalisé un bénéfice record de plus d’un milliard d’euros pour un chiffre d’affaires de 14 milliards. 

«La menace qui pèse sur le site est toujours présente, puisque le groupe ne renonce pas à mener un autre projet de restructuration sur le site»
Pour aller plus loin

«Même un murmure, on peut l’entendre»

Portrait de Pierre Wazem.

D’abord, il a lancé le mouvement Indépendants «out». Puis, il a rejoint l’Appel du 4 mai. Le bédéiste genevois Pierre Wazem entre dans la lutte

CarPostal remporte la mise au concours des lignes de bus du Jura

Campagne de sensibilisation.

Si Syndicom se réjouit, le SEV, de son côté, est inquiet pour l’avenir des employés des Chemins de fer du Jura

Appel à une «grève des loyers»

Parti de Genève, un mouvement réclame l’exonération des loyers, un moratoire sur les expulsions et la réquisition des bâtiments vides

1er Mai virtuel mais revendications réelles

Plusieurs écrans proposant des événements du 1er Mai.

Coronavirus oblige, la 130e édition de la fête du travail a été essentiellement célébrée de manière virtuelle. Elle s’est notamment traduite par plusieurs débats organisés en ligne et un parcours solidaire à Genève. Au cœur des revendications, l’appel à une sortie de crise équitable et une revalorisation des salaires des employés œuvrant en première ligne...