Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Des ex-employées de Heidi.com demandent justice

Trois anciennes employées de la marque de vêtements neuchâteloise Heidi.com demandent justice à la suite de leur licenciement, qu’elles estiment abusif. S’ajoute une quatrième ex-employée qui s’adresse aussi au Tribunal des prud’hommes pour un licenciement immédiat injustifié. L’histoire remonte à janvier dernier, quand ces quatre employées dénoncent le harcèlement d’un cadre, bras droit de la directrice actuelle, dont elles sont victimes, au conseil d’administration de la société. Ce dernier décide alors de licencier l’homme incriminé sur-le-champ. Jusqu’ici tout va bien… Sauf que, peu de temps après, c’est au tour des trois femmes d’être congédiées, puis dans un second temps, de la quatrième. Les raisons officiellement avancées sont de type structurel, l’entreprise essuyant des difficultés financières. Reste que, parallèlement, le cadre mis en cause revient par la petite porte dans la boîte, c’est-à-dire avec un mandat externe. Et d’autres mandats auraient aussi été proposés à des personnes extérieures. Pour le secrétariat neuchâtelois d’Unia, qui suit les différentes affaires au Tribunal des prud’hommes, tout porte à croire que ces cas relèvent de licenciements représailles, en d’autres termes «abusifs», à la suite de leur dénonciation du harcèlement sexuel auprès du conseil d’administration (qui a depuis été remanié) de Heidi.com. Affaire à suivre.

 

Pour aller plus loin

Les magasins Esprit laissent une centaine d’employés sur le carreau

Des employées et des employés des boutiques Esprit se sont retrouvés devant des portes closes le 26 mars dernier. A Lausanne, sur la devanture de la boutique de la rue de Bourg, des affichettes annoncent une fermeture temporaire…

Une vingtaine de boutiques ont été fermées du jour au lendemain, sans information préalable. Unia, sous le choc de cette faillite soudaine et violente, dénonce la manière de faire

Un chiffre d’affaires de 32 milliards pour Migros

Unia demande une augmentation des salaires.

Le géant orange se réjouit de son résultat. Dans un communiqué, il confirme un chiffre d’affaires de 32 milliards de francs en 2023, battant ainsi son record de 2022: «Migros fait...

Toujours pas d’augmentation chez CEVA Logistics

Pendant près d’une heure, le 14 septembre dernier à l’aube, l’équipe du matin de Ceva Logistics a protesté devant l’entreprise pour exiger l’ouverture de négociations sur les salaires et les conditions de travail. Il s’agit pour la plupart de femmes, migrantes, déterminées à faire entendre leur voix.

Malgré ses promesses, l’entreprise soleuroise n’a pas honoré les 2% de hausse des salaires à ses 300 agents logistiques. Unia s’impatiente

La combativité du personnel de CEVA Logistics paie

Le 14 septembre dernier, à l’aube, les travailleuses de CEVA Logistics ont protesté devant l’entreprise pour exiger l’ouverture de négociations sur les salaires et les conditions de travail.

Après des mois de pression, dont un préavis de grève, la direction du centre logistique fait de premières concessions sur le plan salarial. Unia demande de véritables négociations