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La Boulangerie-Pâtisserie Pierre en eaux troubles

Rien ne va plus dans la Boulangerie-Pâtisserie Pierre. Ses enseignes dans le canton de Neuchâtel et dans le Jura bernois ont fermé leurs portes fin novembre. Un rebondissement de plus dans une affaire trouble où les premières victimes sont les employés, pour beaucoup déjà dans des situations précaires.

Pour mémoire, en juin, la justice neuchâteloise avait prononcé la faillite de la chaîne de boulangerie Le Fournil de Pierre. La dizaine de succursales n’avait pourtant pas fermé et avait repris un nom étrangement semblable: la Boulangerie-Pâtisserie Pierre. Elle avait été créée par d’anciens employés, dont la belle-fille de l’ancien patron Pierre-André Sommer. Celui-ci, de surcroît, abritait le siège de la nouvelle entreprise à son domicile de Renan (BE). Le transfert des baux à loyer avait été accepté par la majorité des propriétaires, hormis à Cernier et au Locle. Des employés avaient aussi accepté le transfert de leurs contrats de travail. Depuis plus de vingt ans, Unia dénonçait des conditions de travail inacceptables et un «management abusif» au Fournil de Pierre. 

Actuellement, le syndicat continue de soutenir environ dix-huit employés en procédure. «Beaucoup n’ont pas le droit au chômage, n’ayant pas assez cotisé ou étant en fin de droit, souligne Manuella Marra, secrétaire syndicale d’Unia. Par ailleurs, les frontaliers n’ont pas le droit au chômage en France, car ce pays ne reconnaît pas la démission avec effet immédiat pour insolvabilité reconnue. Beaucoup n’ont pas reçu de salaires complets depuis septembre, et n’auront pas d’autres choix que de se rendre aux services sociaux. Pour ceux qui y ont droit…» Pour l’heure, la faillite n’a pas encore été prononcée.

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