Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Pas touche aux fonds marins!

Greenpeace a remis aujourd’hui à l’entreprise Allseas une lettre signée par plus de 14500 personnes lui demandant de renoncer à l’extraction minière en eau profonde.

La mobilisation se poursuit contre la menace d’extraction minière en eau profonde. Ce matin, Greenpeace s’est rendu au siège social de Allseas, à Châtel-St-Denis dans le canton de Fribourg, pour lui remettre une lettre paraphée par plus de 14500 personnes. Les signataires demandent à la société de renoncer à l’accord conclu avec l’administration Trump qui, ignorant le droit international, entend mener des activités minières dans les fonds marins. «Les entreprises suisses doivent elle aussi assumer leur responsabilité face aux destructions environnementales», a souligné Iris Menn, biologiste marine et directrice de Greenpeace Suisse dans un communiqué. L’ONG a rappelé que Allseas est le principal partenaire de la société canadienne The Mertal Company. Qui souhaite se lancer dans l’extraction de minerais en eaux profondes. Et ce alors que ce projet n’a pas reçu le feu vert de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM). Cette organisation des Nations Unies est compétente pour les enjeux relatifs en la matière et compte 170 pays membres. Les deux sociétés en question sont prêtes à l’ignorer, s’appuyant sur un décret du président américain. 

Parallèlement à la remise de la pétition, des militants de Greenpeace ont mené une action de protestation contre Allseas dans la ville de Delft aux Pays-Bas, où l’entreprise possède d’importantes installations industrielles. 

Soulignons par ailleurs que le Conseil fédéral s’est positionné le 20 juin dernier pour «un ordre maritime fondé sur des règles et sur sa mise en œuvre solide» à la suite d’une interpellation déposée par le Vert Raphaël Mahaim demandant à la Suisse de s’engager pour le respect du droit en haute mer. Le gouvernement a rappelé dans la foulée que notre pays a exprimé son soutien à un moratoire, au côté de 37 autres pays, sur l’exploitation commerciale de la zone internationale des fonds marins en raison des risques et impacts environnementaux potentiellement irréversibles. Et a clairement estimé que toute exploitation minière devait se faire dans le cadre et selon les règles de l’AIFM. 

Greenpeace note encore que des investigations menées dans le bassin péruvien, dans le Pacifique Sud, montrent que le temps nécessaire pour la reconstitution des écosystèmes des grands fonds marins est extrêmement long, voire impossible. «Les dégâts liés à une expérience de récupération de matières premières minérales au fond de l’océan menée par une équipe de recherche allemande sont encore largement visibles des décennies plus tard.»

Pour aller plus loin

Une seconde chance pour la faune blessée

La vétérinaire soigne une alouette

Maillon dans la chaîne de la préservation de la biodiversité, le centre de soins de la faune sauvage Erminea vient de déménager dans de nouveaux locaux pour faire face à un afflux croissant d’animaux. Un nouveau souffle pour l’association. Reportage.

Près de 500 personnes défilent pour le climat à Genève

Manifestants avec banderoles

Une cinquantaine d’organisations avaient appelé à manifester pour la justice sociale et climatique, alors que se tient la COP 30 au Brésil.

Dans le Chablais vaudois, où le lombric est roi

lombriculteur

Michaël Ottenwaelter perpétue l’activité de lombriculteur, lancée sur ces terres par Agnès et Sylvain Gerber, et produit un humus aux qualités renversantes.

Climat : le Conseil fédéral à côté de la plaque

graphique

Les objectifs publiés en matière de politique climatique de la Suisse à partir de 2031 sont jugés insuffisants par les organisations de défense de l’environnement.