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Straumann: Unia a informé le personnel de ses droits

Coup dur pour l’économie du Jura bernois. Le géant des implants dentaires Straumann a annoncé le 6 juin dernier qu’il envisageait de licencier 250 personnes actives sur son site de Villeret, soit un quart des effectifs. Une décision que la firme bâloise justifie par l’externalisation d’une partie de la production à Shanghaï, en Chine, où elle réalise plus de 15% de ses ventes. Et ce alors même qu’elle prévoit de nouveaux investissements de 60 à 80 millions de francs pour le développement du site jurassien et qu’elle a engagé à tour de bras ces dernières années. Selon la multinationale, l’usine a connu en sept ans une croissance remarquable, passant de 550 collaborateurs à 1000. «On traite les employés comme des mouchoirs qu’on utilise, puis qu’on jette», s’indigne Rébecca Léna, secrétaire régionale d’Unia Transjurane. «Des Tempo», complète-t-elle, se référant à la marque qu’elle nomme pour l’associer au diminutif de temporaires... Et la syndicaliste d’évoquer les vastes campagnes publicitaires menées par Straumann pour recruter du monde. Quoi qu’il en soit, Unia a organisé des tractages et des assemblées pour informer les employés de leurs droits. La période de consultation, qui devrait permettre de trouver des alternatives aux licenciements, court jusqu’au 23 juin. Un délai jugé très bref par le syndicat qui espère désormais que la multinationale, employant 12000 personnes dans le monde, offre un plan social à la hauteur de sa bonne situation financière et de solides mesures d’accompagnement. «Dans tous les cas, nous défendrons nos membres et nous nous assurerons que ceux qui perdent leur travail bénéficient d’une compensation de sortie adéquate.» 

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