Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

«Mon emprisonnement est un acte politique»

Pour dénoncer la répression contre la liberté d’expression et la non-action des autorités face à la crise climatique, celui qu’on surnomme Nikoko a décidé de ne pas payer l’amende, ni de faire opposition.
© François Graf / Strates

Pour dénoncer la répression contre la liberté d’expression et la non-action des autorités face à la crise climatique, celui qu’on surnomme Nikoko a décidé de ne pas payer l’amende, ni de faire opposition.

Le 12 décembre, plus de 120 personnes ont accompagné le militant climatique vaudois Nicolas Presti de la gare de Chavornay à la prison de la plaine de l’Orbe. Sa faute? Avoir filmé en 2021 le collage du rapport du GIEC sur la place du Château à Lausanne. Pour dénoncer la répression contre la liberté d’expression et la non-action des autorités face à la crise climatique, celui qu’on surnomme Nikoko a décidé de ne pas payer l’amende, ni de faire opposition: «J’assume mon acte et ses conséquences. C’est ma volonté de montrer publiquement les biais de la justice en matière climatique», et de «mettre au centre des enjeux politiques les menaces sérieuses du dérèglement climatique et de la perte de la biodiversité». «A l’heure où je fais de mon emprisonnement un acte politique, d’autres lanceurs et lanceuses d’alerte se font punir bien plus sévèrement que moi. Mes pensées vont vers ces personnes», indique Nicolas Presti dans un communiqué de Renovate Switzerland, mouvement dont il est cofondateur. Le militant a prévu de s’exprimer durant son incarcération pour parler de ses conditions de détention, de l'urgence climatique et de la résistance civile non violente. Il est soutenu par Objectif Climat, qui regroupe 30 organisations dont l’Alliance climatique, et Renovate Switzerland qui va continuer ses actions non violentes ces prochaines semaines. La population est invitée à rejoindre la résistance civile.

photo François Graf / Strates
Photo François Graf / Strates

Plus d’informations sur freenikoko.ch

Pour aller plus loin

Pas touche aux fonds marins!

Greenpeace a remis aujourd’hui à l’entreprise Allseas une lettre signée par plus de 14500 personnes lui demandant de renoncer à l’extraction minière en eau profonde.

Haro sur le plastique!

Chevreuils, sangliers, chamois ou encore fouines: les mammifères sauvages de Suisse sont aussi victimes de la fréquence de microplastiques dans nombre de milieux, comme le révèle...

La Suisse au cœur de l’exploitation minière en haute mer

Un décret du Gouvernement américain va à l’encontre du droit international sur les fonds marins. L’entreprise suisse Allseas se retrouve au cœur de la tourmente.

Grands-Parents pour le climat contre le gaspillage

manif pancarte

Le jour du dépassement pour notre pays est intervenu le 7 mai dernier. En d’autres termes, depuis cette date, la Suisse consomme à crédit, ayant épuisé ses ressources naturelles...