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Manifestation pour la survie de La Poste de Saint-François

Mobilisation devant la poste de Saint-François en 2019.
© Olivier Vogelsang/archives

Acidus s’est déjà mobilisé en juillet 2019 contre la fermeture de cette Poste au cœur de Lausanne.

La gauche et les syndicats appellent à manifester ce mercredi 29 juin à 12h, à Lausanne, devant l’office postal de Saint-François en danger

«La société immobilière zurichoise PSP Real Estate veut rénover l’Hôtel des Postes de Saint-François et… en expulser La Poste elle-même. Un point central d’accès aux prestations postales est gravement menacé.» C’est par ces mots que l’Association citoyenne pour la défense du service public (Acidus), le PS Lausanne, Solidarités, le POP Lausanne, les Verts lausannois, Syndicom, Unia, le SSP et l’Union syndicale vaudoise appellent à manifester devant le bâtiment ce mercredi 29 juin à 12h.

Les organisateurs s’indignent: «Pour le propriétaire, la recherche de profits est plus importante que le service public.» Essentielle pour les commerces, les entreprises et les habitants, l’Hôtel des Postes, construit il y a plus d’un siècle au cœur de Lausanne, a toujours accueilli des guichets et un centre de tri. «L’office de Saint-François est très prisé des entreprises et des commerces du centre-ville, notamment avec ses nombreuses cases postales. Il joue aussi un rôle très important pour les habitants de l’ensemble de la ville, qui peuvent l’atteindre facilement en transports publics, alors que deux tiers des offices de postes locaux ont disparu au cours des vingt dernières années! dénonce Acidus dans un communiqué. D’ailleurs, La Poste avait clairement signalé qu’elle souhaitait maintenir cet office.»

Pour mémoire, au moment de la séparation des PTT en deux entités, La Poste et Swisscom, c’est cette dernière qui s’est vu attribuer l’Hôtel des Postes. «La société de télécommunication a ensuite vendu, en 2003, le bâtiment à la société immobilière zurichoise, PSP Real Estate. Résultat, La Poste n’est plus qu’une locataire parmi d’autres», indique Acidus. La société immobilière risque donc de ne pas renouveler le bail de La Poste, en vue de rénover complètement le bâtiment et de transformer son affectation. Déjà mi-avril, lors de la mise à l’enquête, la mention de l’ouverture d’un food market était dans l’air.

Pour les organisateurs de la manifestation, le bureau de poste est ainsi menacé par la spéculation immobilière et les privatisations: «Après les démantèlements orchestrés par La Poste elle-même sous la pression absurde de la rentabilité, ce serait maintenant les sociétés immobilières qui décideraient de fermer des offices? Non! La Poste doit rester à Saint-François!»

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