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Ovomaltine au goût amer

Le 21 août, la société Wander AG, qui produit la fameuse Ovomaltine à Neuenegg, dans le canton de Berne, a résilié unilatéralement et sans raison la convention collective de travail (CCT), rompant un partenariat social qui fonctionnait depuis 50 ans. Et cela contre la volonté du personnel, qui subit des pressions et risque de voir ses conditions de travail dégradées. Avec Unia, qui les défend, 50 travailleurs et travailleuses de l’usine (sur un total de 90) ont signé un appel pour demander au nouveau PDG, Marco Zanchi, de maintenir la CCT.

Cette dernière garantit entre autres aux employés de la production un salaire minimum de 4200 francs, diverses primes, une semaine de 41,5 heures et des jours de vacances supplémentaires. Tout cela est désormais remis en question.

La direction souhaite remplacer la CCT par un simple règlement du personnel qu'elle pourrait modifier unilatéralement à l'avenir. Lors d'une conférence de presse, Unia a clairement indiqué qu'il n'accepterait pas la résiliation de la CCT et la détérioration des conditions de travail. «Les produits connus et appréciés de la gamme Ovomaltine ont un avenir, mais seulement si le travail du personnel est valorisé», a déclaré Corinne Schärer, responsable du secteur de l'industrie alimentaire et des boissons chez Unia. 

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