Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Unia défend les emplois du secteur pigments de BASF

Le syndicat exige le maintien de l’activité, des emplois et des conditions de travail du site de Monthey

BASF a annoncé la semaine dernière sa volonté de se séparer d’ici à fin 2020 de sa division pigments à l’échelle mondiale dans le cadre de sa politique de cession d'actifs à faible marge. En Suisse, cette activité du géant allemand de la chimie génère, selon les chiffres d’Unia, quelque 240 emplois à Monthey, en Valais, et une trentaine à Bâle au sein de BASF Colors & Effects Switzerland. Le syndicat monte au créneau pour défendre les postes de travail. «Unia exige le maintien de l’activité, des emplois et des conditions de travail, et nous demandons à ce que BASF reprenne ces exigences lors de la recherche d’un repreneur. C’est un minimum par égard pour le personnel, car BASF gagne de l’argent depuis longtemps avec cette production», indique Blaise Carron, secrétaire syndical d’Unia Valais.

Au même titre que le fendant

«En plus de sa responsabilité économique vis-à-vis des salariés, BASF a aussi une obligation morale envers l’ensemble du canton du Valais.» Blaise Carron explique que Monthey produit des couleurs de synthèse depuis un siècle, la fabrication d’indigo ayant débuté dans les années 1910. «Cela fait partie de l’ADN du site, il y a un ancrage local fort. Le fameux rouge Ferrari créé ici s’inscrit dans l’identité valaisanne, au même titre que le fendant et les combats de reines! Nous espérons donc que le Conseil d’Etat nous rejoigne dans nos revendications.» Et le syndicaliste de miser sur un dialogue avec le groupe. «Nous allons demander un rendez-vous avec la direction de BASF au niveau national pour entendre leurs explications, présenter nos exigences et discuter. Nous ne sommes pas alarmistes, le site de Monthey a des atouts à faire valoir: une production rentable, un savoir-faire et des salariés qui ont prouvé leurs qualités génération après génération. Nous devons seulement rester vigilants.»

Pour aller plus loin

Novartis veut biffer 550 emplois

novartis

Malgré d’excellents résultats, le géant pharmaceutique arrête la production de comprimés à Stein, en Argovie. Unia exige que des solutions alternatives soient trouvées.

«Fenaco pourrait et devrait faire mieux»

Argriculteur

Unia et Syna n’ont pas trouvé de terrain d’entente avec la coopérative agroalimentaire en matière de négociations salariales. Et qualifient l’augmentation salariale décidée d’insuffisante.

Victoire pour le site métallurgique de Gerlafingen

Ouvriers le poing levé

Le canton de Soleure a voté une contribution de 4,6 millions de francs, condition pour débloquer l’aide de la Confédération de 9,2 millions. La production et les emplois sont préservés.

Syngenta appelé à passer à la caisse

Usine Syngenta à Monthey.

Donnant raison à Unia, l’Office valaisan de conciliation propose à Syngenta d’octroyer le plein renchérissement de 3 % sur les salaires individuels du personnel soumis à la CCT, et lui inflige deux amendes.