Trente emplois sur la sellette à l’imprimerie Saint-Paul
A la suite de l’annonce d’une nouvelle suppression d’emplois dans le groupe fribourgeois Saint-Paul et media f, Syndicom demande à l’employeur d’assumer sa responsabilité sociale en sauvant la majorité des emplois et en négociant un bon plan social.
En novembre 2017, le groupe «avait déjà procédé à une réorganisation et réunissait les quatre imprimeries sous le toit de l’entreprise media f, ce qui a entraîné la perte de 25 emplois», note le syndicat dans son communiqué. Trois ans plus tard, la société s’apprête à licencier de nouveaux collaborateurs, les activités d’impression devant être centralisées à Bulle. Il y a trois ans, Syndicom et le personnel avaient exprimé leurs doutes et leurs préoccupations au sujet du plan présenté par la direction. «Même si la situation actuelle due au coronavirus doit aussi être prise en compte dans l’industrie graphique, il reste discutable de savoir si la stratégie du groupe Saint-Paul, respectivement de media f, sera payante. Le fait que trente emplois passent à la trappe confirme ce scepticisme», souligne Syndicom.
Le syndicat «exige que l’entreprise recoure à l’indemnité de chômage partiel pendant toute la période légale afin de sauver le plus grand nombre d’emplois possible» et qu’il examine toutes les possibilités pour éviter des licenciements. Il demande en outre que, bien que le groupe soit sorti du contrat collectif de l’industrie graphique en 2018, un bon plan social soit négocié avec la commission du personnel et le syndicat.