Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Sale temps pour la presse romande

Près de 200 employés romands ont débrayé et ont défilé de la gare de Lausanne à la Tour Edipresse de Lausanne
© Thierry Porchet

Près de 200 employés romands ont débrayé et ont défilé de la gare de Lausanne à la Tour Edipresse de Lausanne

Quelque 500 collaborateurs de TX Group ont manifesté le 31 octobre à l’annonce d’une nouvelle coupe dans les effectifs de l’entreprise de médias. Près de 200 employés romands ont débrayé et ont défilé de la gare de Lausanne à la Tour Edipresse de Lausanne (photo). Au même moment, à Zurich, environ 300 salariés ont manifesté devant le siège social du groupe. En septembre, la suppression de 48 postes avait été annoncée dans les titres payants du groupe, tels que 24 heures, la Tribune de Genève et Le Matin dimanche. Un mois plus tard, c’est 35 emplois qui passent à la trappe à 20 Minutes, ainsi qu’aux rédactions du Sport-Center et du site de lematin.ch. Avec les freelances, dont le contrat est résilié, c’est plus de cent emplois qui sont biffés. «Nous savons faire des efforts pour sauver nos titres. Mais la page qui se tourne aujourd’hui nous précipite vers un véritable grounding de la presse romande qu’il faut à tout prix empêcher. C’est notre responsabilité à tous», a déclaré le président de la Société des collaborateurs de 24 heures, Erwan le Bec, à Lausanne. Présent au rassemblement, le secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes, Anthony Bellanger, a fait remarquer, pour sa part, que «quand on distribue 47 millions à ses actionnaires, on n’a pas le droit de licencier». L’association professionnelle Impressum «appelle à la solidarité pour faire face à cette attaque», tandis que Syndicom «exige un arrêt immédiat des licenciements».

Pour aller plus loin

«Licencier quelqu’un à 64 ans est inhumain et abusif!»

Moment d’appréhension pour Veli Gashi avant d’entrer dans la salle d’audience des Prud’hommes à Yverdon. Il en ressortira heureux d’avoir mené le combat jusque-là pour faire valoir ses droits.

Un ouvrier congédié un an avant sa retraite a saisi les Prud’hommes. Son ancien employeur, les Usines métallurgiques de Vallorbe, a accepté de verser près de quatre mois de salaire, en rejetant toute responsabilité

Le pouvoir de la rue

Pour Danielle Tartakowsky, il y a, depuis une vingtaine d’années, une volonté du pouvoir de se débarrasser des manifestations de rue. Un tournant qui n’a pas été admis par les organisations qui continuent à appuyer leurs revendications par des démonstrations de force. Ici, à Chambéry, lors de la mobilisation contre la réforme des retraites en janvier 2023.

L’historienne française Danielle Tartakowsky donnera à La Chaux-de-Fonds une conférence sur les manifestations de rue. Un puissant moyen de contestation

Genève: 1000 francs en attendant la 13e rente

A Genève, la pétition de l’Avivo pour une prime de 1000 francs en faveur des rentiers AVS/AI a été approuvée par le Grand Conseil. Bénéficiant de l’abstention de certains députés...

Vols sur Tel-Aviv d’EasyJet: recours à la médiation

En dépit de l’intervention du Syndicat des services publics (SSP), EasyJet Suisse a repris le 31 mars ses trajets sur Tel-Aviv. La compagnie britannique a toutefois accepté de...