Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Orbe votera sur l’ouverture des magasins

mobilisation
©Thierry Porchet

Le 27 novembre, le comité référendaire a déposé 1528 signatures contre le rallongement des horaires d'ouverture des magasins à Orbe.

Après trente jours de récolte, le comité référendaire «Touche pas à mes horaires» a remis au greffe municipal plus de 1500 signatures contre l’extension des horaires des magasins à Orbe. Un succès, puisque 800 signatures environ auraient suffi. Lancé par le Parti socialiste, les Verts et Unia, le référendum permettra aux citoyennes et aux citoyens d’Orbe de se prononcer sur une prolongation des horaires d’ouverture des magasins, de 17h à 18h, le samedi et les veilles de jours fériés.

Pour le comité, cette extension des horaires nuit à la qualité de vie du personnel, car elle génère une augmentation et une flexibilisation du temps de travail. Les femmes étant surreprésentées dans les métiers de la vente, elles seraient les principales prétéritées. Et avec elles, leur vie privée et familiale. Par ailleurs, selon le comité référendaire, cette prolongation ne profiterait qu’aux grandes surfaces et non pas aux intérêts des petits commerces. Ceux-ci n’ont pas les moyens de couvrir une plage horaire si large. D’ailleurs, la plupart ferment déjà avant 17h à Orbe le samedi. 

Pour mémoire, le comité rappelle que la Municipalité, en infraction au Règlement général de police, n’a pas daigné consulter en amont les partenaires sociaux. En septembre, le Conseil communal d’Orbe avait décidé, à une courte majorité, la prolongation des horaires.

Pour aller plus loin

Genève: les salaires minimaux seront indexés dans la vente

Le 7 mai, le Tribunal fédéral a rejeté le recours des commerçants. Un salaire d’au moins 4007 francs s’impose

Les salaires restent bloqués dans la vente

Vitrine d'une boutique genevoise.

Les syndicats genevois demandent l’édiction d’un nouveau contrat-type de travail dans le secteur incluant l’indexation des salaires

Ouvrir le dimanche coûte que coûte

Les manœuvres vont bon train à Genève pour faire entrer en force le travail du dimanche dans la vente. La CCT conclue avec un syndicat fantôme pour contourner les syndicats traditionnels de la branche serait en passe d’être légitimée, dénoncent Unia et le Sit. 

La CCT négociée entre les patrons du commerce de détail genevois et la Société des employés de commerce pourrait bien entrer en vigueur. Unia et le Sit sont prêts à contre-attaquer

A Genève, le géant orange repeint des Migros en vert

En ville de Genève, à l’entrée de la plaine de Plainpalais, c’est dans la vieille Migros de la place du Cirque que Voi a pris ses quartiers.

Avec sa franchise Voi Migros Partenaire, le distributeur s’affranchit de nombre de règles, telles que l’interdiction du travail le dimanche. Enquête