Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Lausanne: «La Poste doit rester à Saint-François»

Mobilisation devant la poste de Saint-François en juin 2022.
© Olivier Vogelsang

Une mobilisation pour le maintien de La Poste au centre-ville avait déjà eu lieu le 29 juin dernier.

Le 1er décembre, une pétition a été lancée pour le maintien de l’office postal sur la place Saint-François à Lausanne. Des partis de gauche, l’Union syndicale vaudoise (USV), l’Association citoyenne pour la défense des usagers du service public (Acidus) ou encore l’Avivo (association solidaire avec les retraités) la soutiennent. Portée par le collectif «La Poste doit rester à Saint-François», la pétition vise la défense d’un «service public postal fort, accessible, et de proximité, au service des gens et de l’économie locale». Révélé au printemps dernier, un projet de transformation du bâtiment historique menace le plus grand office de Lausanne. La procédure d’octroi du permis de construire est en cours. Or, comme le souligne le collectif dans un communiqué: «Les discussions entre La Poste et le propriétaire se déroulent dans l’opacité.» En 2003, la société immobilière zurichoise PSP Real Estate avait racheté l’édifice à Swisscom. Elle aurait déjà prévu un espace commercial. «Pour le propriétaire, la recherche de profits est plus importante que le service public», tance le collectif, qui regrette que deux tiers des offices de postes locaux aient déjà disparu au cours des vingt dernières années.

Pour aller plus loin

Quatre jours à plein tarif

Jean-Claude Rennwald a présenté son nouvel ouvrage lundi dernier à Delémont.

Héraut romand de «la semaine de quatre jours», le Jurassien Jean-Claude Rennwald enfonce le clou dans un nouvel essai avant-gardiste

«Les patrons ont jeté l’éponge»

Unia a dénoncé la fin de la médiation, organisant une manifestation devant le Palais fédéral à la fin de l’année dernière.

Après l’échec de la médiation pour une meilleure protection contre les licenciements, les syndicats vont plancher sur une initiative populaire. Le président de l’USS, Pierre-Yves Maillard, en dit plus

«Notre pression a porté ses fruits»

Les syndicats s’étaient mobilisés contre l’accord-cadre car il affaiblissait la protection des salaires. La nouvelle démarche entamée entre la Suisse et l’Union européenne (UE) devrait tenir compte de la question.

Protection des salaires et du service public: tels sont les objectifs fixés par l’Union syndicale suisse pour les futures négociations avec l’Union européenne

Victoire d’étape pour les salariés des TPG

En octobre 2022, l’entreprise de transport avait connu deux jours d’arrêt de travail, les employés avaient obtenu, à l’issue du conflit, satisfaction sur leur revendication d’une indexation pleine et entière des salaires.

La grève des Transports publics genevois (TPG) du mercredi 31 janvier n’a pas eu lieu. Réclamant une augmentation salariale de +1,5% en sus de l’indexation de 1%, 120 francs net...