Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

A Berne, le référendum est lancé

Stand Unia pour la récolte des signatures à Bienne.
© Unia Transjurane

«A Bienne, le stand de récolte de signatures contre l’ouverture des magasins quatre dimanches par an a reçu un très bon accueil» a relevé la secrétaire régionale d’Unia.

Le 2 juillet, Unia a organisé plusieurs actions dans la région bernoise afin de marquer le lancement du référendum contre l’ouverture des magasins quatre dimanches par an dans la capitale. Votée en juin par les députés du Grand Conseil, la nouvelle Loi sur le commerce et l’industrie permet de doubler les ouvertures dominicales annuelles. Une pilule qui a du mal à passer pour le syndicat, qui constate avec regret que les grands détaillants préfèrent déréguler le temps de travail plutôt que de revaloriser le labeur du personnel. «Les vendeuses ont été au front tout au long de la pandémie de Covid-19, rendant un service essentiel à la population, et on les remercie en leur infligeant deux dimanches de plus à travailler, s’indigne Rébecca Lena-Cristofaro, secrétaire régionale de la section Unia Transjurane. C’est un affront fait au personnel de vente.» Et d’ajouter que les petits commerçants ne sont pas non plus en faveur de cette loi. «Au final, cette mesure bénéficiera aux grandes enseignes.»

Les syndicats et les partis de la gauche bernoise ont jusqu’à fin septembre pour récolter les signatures. «A Bienne, nous avons eu un très bon accueil de la population qui trouve que cette mesure n’a pas de sens aujourd’hui», conclut la syndicaliste.

Pour aller plus loin

Le référendum contre la modification de la LHOM est déposé

Manifestants

Les syndicats et la gauche genevoise ont déposé plus de 8000 signatures contre l’ouverture des magasins deux dimanches supplémentaires en fin d’année. Réactions.

Entre 2 à 4 % de hausses des salaires

Plan et ordinateur, bureau d'ingénieurs.

La Commission paritaire des bureaux d’ingénieurs de Genève a communiqué le résultat des négociations salariales. Des augmentations qui satisfont Unia.

Le personnel de Smood devrait bénéficier de meilleures conditions de travail

Livreur de Smood à vélo

Selon un jugement de première instance, les employés de Smood doivent être soumis à la Convention collective de travail de l’hôtellerie-restauration comme l’avait estimé la commission de surveillance de l’accord en question.

Uber Eats doit se mettre en conformité

uber eats

Le Tribunal fédéral confirme que Chaskis SA, entreprise partenaire d’Uber Eats, pratique bien la location de services et doit donc obtenir une autorisation pour poursuivre son activité.