Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Lettres et colis en rade au Canada

A la suite de l’échec des négociations entre le Syndicat des travailleurs et des travailleuses des postes et la direction, 55000 employés du domaine ont déclenché une grève générale illimitée le 15 novembre dernier. Un débrayage que le syndicat justifie, dans un communiqué, par l’absence de «véritables solutions» aux problèmes auxquels sont confrontés ses membres au quotidien. «Nos revendications sont raisonnables: des salaires équitables, des conditions de travail sécuritaires, le droit de prendre notre retraite dans la dignité et la diversification des services du service postal public.» Selon le syndicat, les pourparlers entre les deux parties entamés il y a un an n’ont amené que peu de progrès. Pire, Postes Canada, ajoute-t-il, «ne nous a pas laissé le choix en menaçant de modifier nos conditions de travail et d’exposer nos membres à des mises à pied». L’organisation souligne encore que les salariés du domaine sont fiers d’être au service des collectivités, qu’ils veulent continuer à exercer un métier qui les passionne. «La grève est une mesure de dernier recours. Nous avons encore espoir d’obtenir des conventions collectives négociées.» De con côté, quelques heures après le début de l’arrêt de travail, l’employeur a répliqué avec un préavis de lock-out consistant à fermer temporairement les locaux ou à en interdire l’accès. A noter que Postes Canada et le syndicat avaient précédemment convenu de poursuivre la livraison de chèques de prestations sociales des organismes gouvernementaux même pendant la grève.

Pour aller plus loin

Vers une Europe du plein-emploi?

Assemblée générale de Nestlé

Un nouveau concept pour lutter contre le chômage en Europe a vu le jour au sein d’Unia. Ses auteurs lancent un vaste débat à ce sujet. Eclairage

TripAdvisor, entre autres, épinglé par Amnesty International

Les colonies israéliennes en territoire palestinien occupé (TPO) et à Jérusalem-Est ne devraient pas être des destinations touristiques, indique un récent rapport d’Amnesty International

Premier bras de fer contre Bolsonaro?

C’est peut-être le prélude d’une bataille d’envergure entre le monde du travail et le nouveau Gouvernement brésilien. Le 22 mars, syndicats et mouvements sociaux appellent à une journée nationale de lutte. Ils refusent la démolition du système de retraite

Pour la paix et le respect de la souveraineté en Amérique latine

Des manifestants devant le Palais des nations brandissant un drapeau du Venezuela.

Défense de l’Amérique latine comme zone de paix, respect du droit à la souveraineté des peuples, non à l’intervention militaire américaine au Venezuela, défense du peuple...