Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Mobilisation pour les droits humains au Cameroun

Le vendredi 2 octobre dans l’après-midi se tiendra à Genève une conférence mise sur pied par une organisation de femmes de la diaspora camerounaise, Bobbi Tanap, et par la Brigade Anti-Sardinards Suisse (BAS) sur le thème: «Femmes et enfants, premières victimes des conflits armés: le cas du Cameroun.» Le lendemain à 12h aura lieu, sur la place des Nations, une manifestation contre les abus et les exactions commises par le régime au pouvoir depuis des années dans ce pays.

L’association Bobbi Tanap a été créée après le massacre de Ngarbuh, survenu le 14 février dernier, dans lequel 23 personnes ont péri dans l’incendie de leur maison, dont 12 femmes et enfants. Un massacre qui a été imputé à l’armée. Bobbi Tanap s’engage notamment dans le soutien aux femmes camerounaises qui luttent pour la paix et la démocratie. Pour sa part, la BAS est à l’origine des nombreuses actions menées à Genève contre la présence du président camerounais Paul Biya à l’Hôtel Intercontinental, alors que son pays «est en proie à plusieurs conflits armés pour lesquels il se déjoue de toutes médiations et de tous dialogues», indique son porte-parole.

Le mouvement syndical exprimera sa solidarité internationale par la présence annoncée, en début de conférence, du président de l’Union syndicale suisse Pierre-Yves Maillard. La conférence est ouverte à tous les défenseurs des droits humains et tous les humanistes intéressés.

Conférence: vendredi 2 octobre de 13h30 à 17h, Hôtel Métropole, quai du General Guisan 34, Genève.

Manifestation: samedi 3 octobre à 12h devant le Palais des Nations, Genève.

Pour aller plus loin

Roumanie: catastrophe d'extrême droite évitée

À la mi-mai, l'extrême droite a failli remporter les élections présidentielles roumaines. Au premier tour, George Simion avait obtenu 41% des voix, un résultat record. Lors des...

Les petites mains d’Uber, Amazon et consorts font entendre leur voix à Genève

Manifestants à la place des Nations, à Genève.

En marge de la conférence de l’OIT, des travailleuses et des travailleurs du monde entier se sont réunis pendant trois jours pour exiger une réglementation de l’économie de plateformes.

Pour une mode plus juste et durable

Travailleurs dans un atelier textile.

Pour lutter contre la fast fashion, irrespectueuse du personnel et de l’environnement, Public Eye demande la création d’un Fonds suisse pour la mode. Unia soutient sa pétition.

Genève a mal à ses organisations internationales

Manifestants portant des pancartes

Les coupes budgétaires imposées par l’administration américaine provoquent une vague inédite de licenciements et l’arrêt immédiat de programmes d’aide humanitaire. Les employés manifestent enfin.