Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

«Vivre pour travailler ou travailler pour vivre?»

La Jeunesse socialiste suisse lance une Alliance pour la réduction du temps de travail. Dans un communiqué diffusé quelques jours après la grève des femmes, elle souligne ne plus vouloir d’une économie qui ne profite qu’à une petite élite. Le parti rappelle que la productivité augmente, que les machines remplacent le personnel, mais que les profits ne sont pas répartis. De surcroît, se fondant sur diverses études, il relève que le travail non rémunéré des soins, majoritairement effectué par des femmes, représente 242 milliards de francs, soit un tiers du PIB. Et de renchérir: «Nous ne voulons plus nous mettre au service d’une économie dans laquelle les activités qui maintiennent la cohésion de notre société au cœur de celle-ci – élever les enfants, soigner les malades et les personnes âgées, cultiver l’amitié – n’ont aucune valeur. Nous ne voulons plus nous mettre au service d’une économie qui détruit notre planète. C’est pourquoi nous voulons enfin travailler pour vivre, au lieu de vivre pour travailler, et défendre une réduction du temps de travail à salaire constant. Pour un avenir pour les 99%, féministe et écologique.»

Pour aller plus loin

Comptes 2024

illustration

Prospérité pour tous

Le gouvernement se prépare déjà à contrer l’initiative de l’UDC, «Pas de Suisse à 10 millions», mais à ce stade le tranchant de ses armes reste émoussé. Ce texte – qui sera soumis...

EFAS: pour une répartition des coûts socialement équitable

home

La réforme EFAS est le seul objet fédéral à avoir passé la rampe. Unia appelle urgemment à prendre des mesures pour alléger la charge des primes et financer le système de santé de manière socialement viable.

Le PS au Conseil fédéral: un bilan très contrasté

image du parlement

Si la participation socialiste au gouvernement a eu des effets positifs pour l’électorat de gauche, elle est devenue problématique au fil du temps, surtout depuis la montée du néolibéralisme, comme le montre un ouvrage.