Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Nouvel accord chez BASF Suisse

Après négociations entre l’entreprise allemande et les partenaires sociaux, quelques améliorations ont été obtenues, notamment des mesures de santé

Actif dans la chimie, BASF Suisse, dont le siège se situe à Bâle, a négocié une nouvelle convention d’entreprise avec les partenaires sociaux, représentés par Employés Suisse, Syna et Unia. Valable pour les sites de BASF à Monthey (VS), Bâle, Schweizerhalle (BL),

Holderbank (AG), Kaisten (AG) et Pfäffikon (SZ), il remplace le contrat de 2015 et s'étend jusqu'à fin 2021.

Dans les grandes lignes, les dispositions contractuelles globales qui régissent notamment la protection générale contre le licenciement, le temps de travail et les congés restent inchangées, indique un communiqué de presse conjoint du 19 avril. Quelques améliorations ont été obtenues, notamment en matière de santé, puisque BASF élargira le maintien du salaire en cas d'incapacité de travail pour cause de maladie et d'accident de 720 à 730 jours calendaires. Par ailleurs, en accord avec les syndicats et à la suite d’une nouvelle réglementation au niveau légal, les cadres ont désormais la possibilité de renoncer à une saisie du temps de travail. Une mesure exceptionnelle qui s’appliquera uniquement aux managers. «BASF prévoit dans ce cas des mesures particulières pour la protection de la santé dans l'entreprise», indique la société.

Pour Christian Gusset, responsable de branche d'Unia pour l'industrie chimique et pharmaceutique, ce nouveau contrat est positif. «Le but était de maintenir les acquis et d’obtenir quelques améliorations. Les membres sont satisfaits par ce nouvel accord. Dans l’ensemble, ce contrat d’entreprise est très bon: il prévoit de nombreux contrôles et une forte représentation de la Commission du personnel.»

 

Pour aller plus loin

Givaudan Vernier à deux doigts d’un conflit social

Mécontente du résultat des négociations salariales, une forte minorité du personnel était prête à se battre

Nespresso interpellé pour mettre fin au dumping salarial

Action devant Nespresso à Genève.

Des ouvrières sous-payées emballent des produits du géant du café à Châtel-Saint-Denis. Elles ont manifesté à Lausanne avec Unia pour exiger que les sous-traitants de la multinationale respectent les salaires d’usage

Mépris du droit

La medtech américaine Stryker a décidé de fermer en 2023 son site de La Chaux-de-Fonds. Unia dénonce un non-respect des droits de la centaine de salariés concernés

Cent francs de plus et l’égalité salariale

Une machine...

La conférence de la branche des machines d’Unia a fixé ses revendications salariales pour 2022