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La grève aura lieu à l’Hôpital de Fribourg

Les techniciens en radiologie médicale ont confirmé leur préavis de grève du 3 au 7 février.

Mercredi 29 janvier, 79 techniciens en radiologie médicale (TRM), sur une centaine d’employés, soutenus par le SSP ont décidé à l’unanimité de se mettre en grève. Alors que le Conseil d’Etat estime que cet arrêt de travail est illicite, le SSP dont son président, l’avocat spécialiste du droit de grève Me Christian Dandrès, rappelle que «l’ensemble des conditions prévues par la Loi sur le personnel de l’Etat de Fribourg (LPers) sont remplies». Premièrement, le syndicat précise que l’Organe de conciliation a délivré un acte de non-conciliation le 17 janvier, à la suite au refus du gouvernement d’ouvrir tout dialogue sur les revendications des grévistes. Deuxièmement, le service minimal – soit la prise en charge des urgences et des traitements essentiels –, prévu par la LPers, est assuré. Troisièmement, cette grève est «tout à fait proportionnelle», précise le SSP. 

Non-reconnaissance

Pour rappel, dans le cadre de la décision prise le 10 décembre 2024, «le Conseil d’Etat a non seulement refusé de revaloriser cette fonction, mais il l’a totalement dévaluée», «alors même que les responsabilités et le nombre d’urgences à prendre en charge n’ont cessé d’augmenter» ces dernières années. «Le préjudice pour la profession de TRM et sa reconnaissance est donc majeur», estime le SSP. Celui-ci dénonce également «l’inégalité de traitement inadmissible» au sein même de la fonction publique.

La position du Conseil d’Etat est critiquée plus largement. Unia Fribourg a exprimé «sa pleine et entière solidarité avec les TRM». Il indique soutenir «sans réserve» «les camarades du SSP dans la défense de leurs droits légitimes et jusqu’à l’obtention de ceux-ci, par tous les moyens de lutte qu’ils jugeront nécessaires». Et précise: «Cette solidarité n’est pas symbolique: elle est le reflet de notre engagement commun pour une société où le travail est justement reconnu et valorisé.» Unia comme l’Union syndicale fribourgeoise, ou encore Syna, la Fédération des associations du personnel du service public du canton de Fribourg (FEDE), l’Association suisse des TRM, et les Vert-e-s soutiennent les futurs grévistes et demandent au Conseil d’Etat d’ouvrir des négociations avec le personnel et ses représentants.

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