Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Genève: les magasins pourront ouvrir dimanche 22 décembre

Retournement inattendu. Mardi 17 décembre, le Tribunal fédéral (TF) a accordé l’effet suspensif au recours soumis par Genève Commerces et la Nouvelle organisation des entrepreneurs (NODE). Dans les faits, cela signifie que les magasins pourront finalement ouvrir à Genève dimanche 22 décembre. Cette décision annule l’arrêt du 28 novembre de la Chambre administrative de la Cour de justice qui avait donné raison aux syndicats Unia et SIT (lire L’ES du 6 décembre). Ceux-ci avaient en effet opposé un recours contre la décision de l'Office cantonal de l'inspection et des relations de travail (OCIRT) de permettre aux magasins d’ouvrir. 

La Communauté genevoise d’action syndicale (CGAS) exprime, dans un communiqué, sa consternation. Elle précise que le TF «ne se prononce d’aucune manière sur le fond de cet arrêt». «Il ne dit pas si le jugement de la Cour de justice est conforme à la loi ou pas, mais se contente de faire une pesée d’intérêts sur le fait qu’il soit immédiatement applicable ou pas.» Autrement dit, selon la CGAS, le TF, faisant peu de cas de la protection des travailleuses et des travailleurs, «prend le risque de devoir déclarer a posteriori que cette ouverture dominicale était illégale, une fois l’infraction commise».

Pour aller plus loin

Berne: 20 000 signatures contre le travail du dimanche

Dépôt des signatures à la Chancellerie cantonale à Berne.

Unia s’est mobilisé dans tout le canton, et avec ses membres, pour récolter un nombre record de paraphes sur le référendum lancé cet été

Domino’s Pizza: le personnel licencié ne part pas les mains vides

Livreur de pizzas.

Soutenus par Unia, une quinzaine de travailleurs de Domino’s Pizza à Genève, licenciés à la suite de la fermeture de deux succursales, ont obtenu une prime

Nouveau revers pour Uber

Chauffeur Uber au travail, smartphone à la main.

En donnant raison à un ancien chauffeur, le Tribunal cantonal vaudois confirme le statut d’employeur de la société de transport

23 francs de l'heure? Bientôt!

Mobilisation des nettoyeuses et des nettoyeurs devant le siège de l'association patronale. Une pétition dans un chaudron.

Les nettoyeuses et nettoyeurs genevois se sont mobilisés la semaine dernière pour exiger un salaire décent et un minimum horaire de 23 francs. Dans une pétition adressée au patronat, ils demandent également une prime de risque pour ceux ayant travaillé pendant la crise sanitaire et le paiement à 100% en cas de chômage technique. L’acceptation du salaire minimum à Genève apportera un coup d’accélérateur à leurs revendications