Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Une trentaine de postes sauvés

Vue de l'entreprise Scipa.
© Olivier Vogelsang

Scipa supprimera moins d’une nonantaine de postes au lieu des 120 initialement prévus.

Un accord a été trouvé entre la représentation du personnel de Sicpa, soutenue par Unia, et la direction. La restructuration entraînera moins de licenciements qu’annoncés.

Accord finalisé entre la représentation du personnel, épaulée par Unia, et la direction de l’entreprise vaudoise Scipa, spécialisée dans la fourniture d’encres et de solutions de sécurité des billets de banques ainsi que dans le marquage de produits pétroliers. L’arrangement trouvé, approuvé par une majorité des employés, prévoit une réduction du nombre de licenciements. Au final, Sicpa supprimera moins de 90 postes au lieu des 120 initialement prévus sur ses sites de Prilly, où elle a son siège, et de Chavornay, dévolu à la production et totalisant ensemble quelque 1000 emplois. Cette diminution résulte des propositions d’économie faites par la commission du personnel avec le syndicat, durant la période de consultation entamée le 9 octobre dernier, et après deux semaines de négociations. 
Le plan social adopté prévoit des mesures d’accompagnement visant à favoriser la formation et le replacement des personnes perdant leur travail.
«Les employés se sont montrés relativement contents du résultat. De notre côté, si le plan social prévoit différentes dispositions en termes d’indemnités de départ ou de pré-retraite, nous estimons qu’au regard de la taille de l’entreprise, il aurait pu être plus généreux», comment Nicole Vassalli, responsable industrie à Unia Vaud. 
Unia appelle aujourd’hui l’entreprise «à privilégier les départs volontaires des salariés qui ont le plus de chance de retrouver un emploi et à assumer ses responsabilités sociales envers les travailleurs et les travailleuses les plus âgés».
Au vu du défi que constitue la restructuration en cours, le syndicat et éa commission du personnel ont par ailleurs plaidé pour la poursuite du dialogue social, estimant qu’il est propre à promouvoir de bonnes conditions de travail et d’écoute de salariés expérimentés, «dont les compétences sont le garant du futur de l’entreprise».
Rappelons encore que Sicpa, dont les clients sont principalement les nations et leurs gouvernements, a justifié les coupes dans ses effectifs par le contexte économique global jugé difficile (inflation, taux de change etc.), aggravé par des tensions géopolitiques.
Active dans une quarantaine de pays, la société emploie 3000 personnes au total dont un tiers en Suisse. 

Pour aller plus loin

Les grévistes de Samvaz poursuivent leur lutte

Grévistes de Samvaz.

Le personnel du secteur bois de Samvaz, à Châtel-Saint-Denis, continue la grève pour un plan social digne et en appelle à la solidarité de ses collègues de l’usine métal. Parallèlement, une pétition a été lancée.

Samvaz SA: Le personnel en grève pour un plan social digne de ce nom

Grévistes de Samvaz.

En l’absence d’un plan social jugé équitable, avec le soutien d’Unia, le personnel du département bois de Samvaz SA, à Châtel-Saint-Denis, est en grève depuis ce matin. Le point sur la situation et témoignages.

La grève est suspendue à Sun Chemical

Site industriel

Les travailleuses et travailleurs de l’entreprise chimique, qui réclament un plan social digne, seront entendus par l'Office cantonal de conciliation.

Plan social en discussion chez Samvaz

Employés de Samvaz SA lors du débrayage.

Après le débrayage du 25 juin, concernant la fermeture annoncée de cette usine de Châtel-Saint-Denis, la direction a accepté de négocier.