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Un mauvais signal pour les travailleurs

La nomination de Jérôme Cosandey, par le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco), à la tête de la Direction du travail a fait sortir de ses gonds l’Union syndicale suisse (USS). «Un mauvais signal» et «une provocation pour les travailleuses et travailleurs de Suisse», assène la faîtière dans un communiqué. Le nouveau directeur est, en effet, l’actuel responsable romand d’Avenir Suisse, la boîte à idées financées par les grandes compagnies, les multinationales et le secteur financier. Soulignant le manque d’expérience de Jérôme Cosandey quant au partenariat social, la politique d’insertion ou les caisses de chômage, l’USS rappelle plus largement que l’intégration de la Direction du travail (anciennement OFIAMT) au sein du Seco est une erreur. «La culture de partenariat social et d'intégration de la direction a été peu à peu remplacée par une approche de laissez-faire libéral. Sous la direction de Boris Züricher, qui venait également d'Avenir Suisse, la direction a développé une tendance de plus en plus opposée aux intérêts des travailleuses et des travailleurs. La protection des salaires a été freinée au lieu d’être développée. Les projets informatiques de l'assurance-chômage ont pris de plus en plus de retard et coûté de plus en plus cher.» Pour mémoire, la Direction du travail est responsable de la protection des salaires dans le cadre des mesures d’accompagnement, de la loi sur le travail ainsi que de la réintégration et de la protection sociale des personnes au chômage. Pour l’USS, «en raison de l'importance que revêt cette entité pour les travailleuses et travailleurs et pour le marché du travail, sa direction doit être nommée par le Conseil fédéral». 

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