Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Télétravail: la bagarre continue à Genève chez Rolex

A Genève, Rolex rechigne encore et toujours à appliquer les prescriptions sanitaires. Au plus fort de la deuxième vague, Unia avait recensé 120 cas positifs en deux semaines dans l’entreprise. Le groupe horloger refusait pourtant d’organiser les quarantaines des collègues en contact et de basculer en télétravail, alors recommandé par le Conseil fédéral. Toutefois, depuis le 18 janvier, le travail à domicile est devenu obligatoire pour les activités qui le permettent et les personnes vulnérables sont protégées par des mesures spécifiques. Elles bénéficient d'un droit au télétravail ou d'une protection équivalente sur le lieu de travail et, si ce n’est pas possible, l'employeur doit les exempter de l'obligation de travailler. «Rolex a refusé de mettre en œuvre les deux dispositions, y compris dans le cas d’une femme enceinte, qui a vécu une fausse couche l’année passée», déplore Alejo Patiño, secrétaire syndical d’Unia Genève. Le syndicat a dû de nouveau saisir l’Office cantonal de l’inspection et des relations du travail (OCIRT). «Rolex a finalement renvoyé toutes les personnes à risque à la maison sur présentation d’un certificat médical, c’est une victoire pour le personnel à risque, mais pour le reste, la société a organisé le télétravail une semaine sur deux par roulement. Cela est contraire à l’Ordonnance 3 Covid-19 et Unia a dénoncé cette situation à l’OCIRT. L’inspection et les discussions sont en cours. Nous avons eu beau leur expliquer que, sur le plan de la productivité, et selon les secteurs, le personnel indiquait qu’il valait mieux travailler en permanence à la maison, on nous a répondu que 50% en télétravail est un bon chiffre pour Rolex…» La bagarre continue.

Pour aller plus loin

Les partenaires sociaux signent la CCT

Les trois syndicalistes d’Unia, Raphaël Thiémard, responsable de la branche horlogère, Yves Defferard, membre du comité directeur, et Vania Alleva, présidente, ont signé la nouvelle CCT avec les deux responsables de la Convention patronale de l’industrie horlogère, Philippe Bauer, son président, et Ludovic Voillat, le secrétaire général.

Le 3 mai, les représentants du syndicat Unia et de la convention patronale de l’industrie horlogère suisse (CP) ont signé leur nouvelle convention collective de travail (CCT) à l...

«Vous pouvez être fiers d’avoir amélioré votre CCT»

Près de 100 personnes ont participé à la conférence de branche de l’horlogerie le 6 mars à Neuchâtel. La nouvelle Convention collective de travail des industrie horlogère et microtechnique suisses a été votée à l’unanimité.

La nouvelle convention collective de travail de l’industrie horlogère et microtechnique a été adoptée officiellement par les partenaires sociaux le 3 mai. Retour sur la conférence de branche durant laquelle les délégués l’ont acceptée à l’unanimité.

Des petits rouages dans la tête

Michel Bourreau et le prototype de L'Horloge qui Penche. Le projet est d'en construire deux exemplaires: l'un pour le Musée international d'horlogerie à la Chaux-de-Fonds, et l'autre à installer quelque part en France voisine.

L’artisan Michel Bourreau est la cheville ouvrière d’un projet collaboratif extraordinaire baptisé L’Horloge qui Penche. Allégorie de notre société, cette mécanique en construction ne donne pas l’heure, mais sonne l’urgence climatique et appelle à agir pour un développement durable.

Lip et la Suisse

En 1973, les 1300 salariés de Lip, entreprise horlogère basée à Besançon, dans le département français du Doubs, occupaient leur usine menacée de fermeture en mettant en place un...