Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

General Electric: destruction du tissu industriel

General Electric (GE), repreneur d’Alstom, a annoncé une nouvelle grosse charrette de licenciements sur ses sites de Birr et de Baden en Argovie. Après les suppressions massives d’emplois en 2016, où 900 postes de travail avaient disparu, et en 2018, avec 1200 postes liquidés, GE prévoit d’en biffer encore 450, cela au mépris de tous les engagements que le groupe avait pris, en particulier lors du licenciement collectif de 2018.

Unia dénonce ces mesures qui ont conduit à la liquidation de la moitié des 5300 emplois qui existaient il y a quatre ans en Suisse. Liquidation menant à la destruction du savoir-faire des sites helvétiques. Le syndicat appelle le Conseil fédéral à intervenir pour que GE s’engage clairement vis-à-vis de l’industrie suisse, ce que n’avait pas exigé du groupe américain le conseiller fédéral Schneider-Ammann lors du rachat d’Alstom. Ce qui se passe chez GE est «la preuve qu’une politique de laisser-faire mène à la désindustrialisation», note Unia dans un communiqué. Il exige du gouvernement qu’il décide «d’une politique moderne qui consolide durablement la place industrielle suisse. Cela implique une position résolue face aux grands groupes transnationaux qui s’intéressent peu au maintien de la substance industrielle en Suisse.»

Pour aller plus loin

Nespresso: les inspections du travail interpellées

Juste après leur rencontre avec les médias, les syndicalistes d’Unia ont tracté devant la boutique de Nespresso à Lausanne.

Après sa conférence de presse et son action devant la boutique de la marque à Lausanne, Unia continue la lutte pour que les horaires infernaux des salariés soient modifiés

Philip Morris: une certaine peur ressentie...

A la suite de la restructuration envisagée par Philip Morris, Unia a organisé la semaine passée deux assemblées du personnel – l’une en français, l’autre en anglais – dans les...

«On n’est pas en train de sauver des vies, on fait du café!»

Manifestation d'Unia devant le siège de Nespresso à Lausanne en mai 2018.

Les travailleurs de Nespresso n’en peuvent plus. Avec Unia, ils exigent le retour à leur ancien horaire, et des négociations pour améliorer les conditions de travail à Orbe, Avenches et Romont

Philip Morris: Unia prêt à soutenir les travailleurs

Locaux de Philip Morris à Lausanne.

Philip Morris envisage de supprimer 265 postes de travail. Première phase d’une restructuration qui sera encore suivie d’une autre baisse des effectifs. Unia a contacté les employés