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Fenaco joue la transparence sur les salaires

Assurer une égalité salariale dans les faits: une volonté manifestée par la société coopérative Fenaco qui, avec les syndicats Unia et Syna, a créé une commission paritaire dans ce but. Cette dernière va mener des contrôles via l’outil informatique ad hoc de la Confédération auprès des 4500 employés couverts par la Convention collective de travail. «Nous avons conclu un accord spécifique sur la question de l’égalité et bénéficions d’une bonne collaboration avec Fenaco», souligne Teresa dos Santos Lima-Matteo, responsable de la branche alimentaire d’Unia. L’inspection concerne un panel de personnes œuvrant dans les entreprises appartenant à Fenaco et se veut fine et qualitative. Elle prendra aussi en compte, via l’analyse d’exemples particuliers, différents paramètres comme celui relatif à la classe salariale dans laquelle a été mis un travailleur à son engagement. En 2016, Fenaco et les syndicats avaient déjà procédé à ce type d’enquête alors limitée au personnel de la maison mère. «La coopérative avait obtenu une bonne évaluation. Aucune discrimination n’avait été constatée», indique la collaboratrice d’Unia.

Entrée en vigueur en juillet dernier, la révision de la Loi sur l’égalité exige des entreprises comptant plus de 100 travailleurs qu’elles effectuent des contrôles des rémunérations. Et qu’elles corrigent au besoin les injustices. «Les entreprises ont un devoir de diligence. Si les résultats sont mauvais, elles doivent prendre des mesures, au risque que des plaintes soient déposées», note encore Teresa dos Santos Lima-Matteo, précisant qu’Unia discute aujourd’hui avec d’autres sociétés prêtes à procéder en partenariat à ces examens.

Les conclusions de l’enquête effectuée à Fenaco seront communiquées au deuxième trimestre 2021.

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