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Engie: le courant passe entre partenaires sociaux

Trois fédérations syndicales internationales signent avec le groupe industriel énergétique Engie un nouvel accord mondial. La multinationale emploie en Suisse 1600 personnes

Bonne nouvelle pour les quelque 170000 collaborateurs du géant énergétique Engie présent dans 70 pays. Le groupe industriel de l’Hexagone a, le 20 janvier dernier, renouvelé son accord avec les fédérations syndicales mondiales IBB, Industriall Global Union et ISP ainsi que leurs affiliés, les organisations syndicales françaises. Cette convention, troisième depuis la création du Groupe, illustre la continuité du dialogue social développé entre la multinationale et les représentants des salariés depuis plus de dix ans déjà. Elle va encore plus loin que les précédentes, accordant des droits communs aux salariés d’Engie du monde entier. Soit: un congé maternité de 14 semaines et de paternité de 4 semaines entièrement rémunérées; des indemnités en cas de décès ou d’invalidité (avec le versement d’un capital minimal de 12 mois de salaire) ou d’hospitalisation. «Chaque entité du Groupe devra respecter ces minima au plus tard fin 2024», précise Engie dans un communiqué où il souligne aussi s’engager à privilégier les emplois permanents, à durée indéterminée et directs. La diversité est aussi promue avec des objectifs en termes de mixité et de lutte contre toute forme de discrimination. «C’est la première fois que des représentants des travailleurs du monde entier, membres de nos fédérations syndicales mondiales, ont fait partie des négociations d’un accord-cadre mondial avec la direction d’une multinationale. L’IBB se félicite de ce nouvel accord qui va bien au-delà du précédent, puisqu’il inclut des questions clés pour les syndicats comme la discrimination et le harcèlement au travail, l’égalité, la qualité de vie au travail, le réchauffement climatique, l’intégrité fiscale, la sous-traitance et la vigilance raisonnable», a déclaré Ambet Yuson, secrétaire général de l’IBB. Même réaction positive du côté d’Industriall Global Union, accueillant avec satisfaction l’engagement d’Engie «en faveur d’un développement industriel durable et d’une transition juste avec les fédérations syndicales mondiales qui représentent ses travailleurs dans le monde entier». Des commentaires positifs liés encore à la décision de renforcer le dialogue social par la création d’un forum mondial qui réunira, au moins une fois par an, des représentants des travailleurs issus de toutes les régions géographiques où agit la multinationale, les fédérations internationales signataires ainsi que la direction du Groupe. Les instances dirigeantes se sont, elles aussi, félicitées de la bonne concordance entre les parties prenantes. «Je me réjouis du nouvel accord mondial signé. Il réaffirme les engagements d’Engie en termes de responsabilités sociales et de dialogue social international en cohérence avec notre ambition d’une transition juste partout où nous opérons», a commenté en substance Catherine MacGregor, directrice générale d’Engie, qui vise la neutralité carbone d’ici à 2045.

Dans nos frontières, le Groupe emploie 1600 salariés actifs sur une trentaine de sites disséminés sur le territoire.

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