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Appel à la fin des investissements de la Suva en Israël

La Communauté genevoise d’action syndicale (CGAS) demande à la Suva de se désengager le plus rapidement possible des obligations souveraines israéliennes ainsi que des obligations dans les banques Hapoalim et Leumi. Ces titres de créance s’élèvent respectivement à près de 15,5 millions de francs pour l’Etat hébreu, et de plus de 6,7 millions de francs et 2,8 millions de francs pour les institutions bancaires. «La Suva détient des investissements significatifs dans des entités complices des violations du droit international en Palestine», dénonce la structure genevoise, auteure d’une résolution réclamant la fin de ces relations, adressée à la Caisse nationale d’accidents ainsi qu’à l’Union syndicale suisse et Travail.Suisse. Une démarche lancée par l’Association des avocats et avocates pour la Palestine. La CGAS argumente sa requête en citant les prises de positions de différentes instances. Parmi ces dernières, celles de la Cour internationale de justice qui a reconnu, dans ses mesures conservatoires en janvier dernier, un risque plausible de génocide commis par Israël et a appelé les Etats à prendre des mesures contre les investissements qui soutiennent l’occupation. L’ONU est également mentionnée, elle qui a placé les forces armées gouvernementales sur la liste de parties belligérantes responsables de graves violations des droits des enfants. Les banques susmentionnées sont aussi pointées pour leur rôle dans le financement de colonies illégales en Cisjordanie. La CGAS rappelle que plusieurs syndicats nationaux, à l’image d’Unia, ont demandé au Conseil fédéral d’agir plus fermement, y compris par des dispositions économiques ciblées, pour mettre fin au génocide du peuple palestinien. Et note encore que les organisations des travailleurs, représentées au Conseil de la Suva, peuvent porter cette lutte. «Il est temps de transformer nos résolutions en actes – notamment dans les instances où nous avons un levier direct», ajoute la CGAS, refusant que les cotisations obligatoires des salariés soutiennent financièrement un Etat coupable de violations graves et systématiques du droit international. 

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