Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Les échafaudeurs mieux payés

Depuis le 1er avril, les échafaudeurs gagnent 50 francs de plus par mois. Les salaires minimums aussi sont relevés

Bonne nouvelle pour les quelque 2850 échafaudeurs qui bénéficient, depuis le 1er avril, d’une augmentation générale des salaires de 50 francs par mois. Les salaires minimums sont aussi rehaussés. Ils sont majorés de 100 francs pour les collaborateurs du montage d’échafaudages sans connaissances techniques spécifiques, atteignant désormais 4293 francs mensuels, et de 78 francs pour les chefs d’équipe avec certificat, soit 5160 francs par mois. Les majorations de salaires sont obligatoires pour toutes les entreprises actives dans le domaine. Elles s’appliquent également aux sociétés étrangères employant des échafaudeurs en Suisse ainsi qu’aux travailleurs temporaires. «C’est un bon début, commente François Clément, membre de la direction du secteur construction d’Unia, mais des efforts doivent encore être faits pour s’aligner sur le coût de la vie.» Le syndicaliste estime dans tous les cas la majoration méritée. «Les échafaudeurs effectuent un travail difficile et pénible. La branche se porte bien. Les collaborateurs peuvent ainsi également profiter de la conjoncture favorable.» Et François Clément d’espérer que cette augmentation – comme celle obtenue par les maçons – ouvre aussi la voie à des hausses dans d’autres secteurs. «C’est un signal important pour les autres branches montrant qu’il est possible de relever les salaires. A elles d’agir maintenant dans ce sens. La conjoncture est bonne, le renchérissement augmente. Les salariés doivent être associés aux gains de productivité et les entreprises s’assurer que le renchérissement ne ronge pas les hausses salariales.»

A noter que les négociations salariales se sont déroulées dans un climat plus serein que celles tenues en vue du renouvellement de la Convention collective de travail des échafaudeurs. Les pourparlers n’ayant pas abouti, l’accord a été prolongé pour un an avec force obligatoire. Les discussions reprendront fin mai. «J’espère que l’entente sur les salaires augure du meilleur pour la suite.»

 

Pour aller plus loin

Un chantier toujours aussi indigne

photo chantier

Unia Fribourg dénonce, une fois de plus, les mauvaises conditions de travail au Marly Innovation Center (MIC).

Premier couac avec l’outil anti-canicule genevois

Chantier routier

En inspection sur un chantier, les syndicats ont constaté que les critères de l’application MeteoAtWork avaient été changés. Ils demandent des comptes à l’Etat et aux patrons.

Samvaz SA : le personnel en grève

Quatre salariés sur dix rêvent de travailler moins

Travailleurs sur des toits.

Selon un sondage, un cinquième des salariés de la branche de l’enveloppe des bâtiments estime leur équilibre entre vie privée et professionnelle insuffisant. Et près de la moitié rêve de lever le pied dans le futur.