Après des mobilisations citoyennes, des interpellations politiques, une pétition et plusieurs rencontres avec la direction de l’EPFL, le collectif de la Ferme de Bassenges obtient un sursis de quatre ans. L’échéance est ainsi reportée au 31 janvier 2030, au lieu du 31 janvier 2026. L’EPFL avait en effet décidé de ne pas renouveler le bail, avec pour objectif la rénovation des bâtiments afin d’accueillir des mathématiciens en résidence. Sur son site, le collectif paysan se réjouit du «retour des collaborations positives avec la direction de l’EPFL». Il se dit soulagé de cet accord et du délai pour asseoir la ferme «comme un lieu de production local et respectueux du vivant, un centre d’accueil et de sensibilisation pour les écoles et la population, un lieu de réflexion autour des enjeux de durabilité avec le campus ou enfin, un lieu de rencontre et de détente pour les habitantes et les habitants des environs». Le collectif souligne son intention de démontrer «qu’une ferme urbaine et collective doit perdurer sur le campus» au-delà de 2030. Le soutien populaire doit, selon lui, rester fort, car l’EPFL n’a pas renoncé à son projet. Une lettre ouverte lancée en juin pour la pérennisation du projet agricole est donc toujours en ligne.
Pour signer la lettre ouverte: preserverbassenges.ch
Des millions de francs ont été récoltés pour venir en aide aux personnes déjà précarisées et durement frappées par la crise du coronavirus
Dans le contexte de pandémie de coronavirus, le Collectif femmes Valais a ouvert une cagnotte de soutien en faveur des travailleuses du sexe et de leurs homonymes masculins. But...
Face à la crise du Covid-19 et au quasi-confinement, l’accueil aux plus démunis se réinvente à Lausanne. Et notamment à la fondation Mère Sofia
En 2017, la militante et alors députée socialiste tessinoise Lisa Bosia Mirra était condamnée à une amende de 8800 francs pour avoir aidé des migrants, bloqués à Côme en Italie, à...