Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

«Le mouvement, c’est maintenant!»

Les mobilisations actuelles seront au cœur de la prochaine journée d’étude de Movendo et de l’USS. Le point

Jeunes pour le climat, grève féministe, manifestations antiracistes se sont invités à la journée de conférences et de réflexion annuelle de Movendo, l’Institut de formation des syndicats, et de l’Union syndicale suisse (USS) qui se tiendra le 16 novembre à Berne. La commission jeunesse de l’USS, implantée dans ces mouvements, en a insufflé le thème: «Le syndicalisme a un avenir – le mouvement, c’est maintenant!»

Les gens bougent, ils ont peur pour la planète, s’inquiètent du futur des assurances sociales, sont en colère contre l’exploitation, l’injustice et les promesses vides en matière d’égalité, constatent les organisateurs. Pour en débattre, plusieurs personnalités prendront la parole dans la matinée. Pierre-Yves Maillard, président de l’USS et de Movendo, abordera la place des syndicats face à l’avenir; Mattea Meyer, conseillère nationale PS, interviendra sur le lien entre mouvements sociaux et politique; la chercheuse Jasmine Lorenzini de l’Université de Genève évoquera les réponses possibles à cette vague de mobilisations. Autre invitée de marque, Vera Dos Santos, de l’Institut syndical européen, ouvrira des perspectives à l’échelle du continent.

L’après-midi sera consacré à des ateliers sur cinq problématiques: «Les jeunes veulent se faire entendre – aussi dans les syndicats», «Organisons-nous également dans l’économie de plateforme», «Des applaudissements et une rémunération équitable pour les professions des soins», «Les transports publics pour l’avenir du climat» et enfin «Solidarité dans la crise: actions syndicales et campagnes dans les professions essentielles». Responsable de formation à Movendo, Valérie Boillat annonce des discussions passionnantes: «Des permanents de différents syndicats animeront ces ateliers où nous souhaitons thématiser les échanges en nous projetant dans l’avenir: Où voulons-nous être en 2030 avec la question du jour: “Le mouvement, c’est maintenant”? Quel peut être l’apport des syndicats? Quel peut être celui de Movendo?» La formatrice invite toutes les personnes intéressées, jeunes et moins jeunes, à participer à cette journée: «L’échange entre nous ne peut être qu’enrichissant et nous permettra de poser des jalons pour aller vers le changement souhaité par ces mouvements.»

La journée aura lieu le lundi 16 novembre de 9h à 16h30 à Berne. Elle est gratuite pour les membres d’Unia, de Garanto, Nautilus, SEV, Syndicom et VPOD. La participation est possible en plus des cours Movendo gratuits auxquels ont droit les syndiqués.

Plus d’informations et inscriptions sur: movendo.ch, info [at] movendo.ch (info[at]movendo[dot]ch), 031 370 00 70.

Pour aller plus loin

Un quart de siècle, une page se tourne

Cette année, «L’Evénement syndical» souffle ses 25 bougies. L’occasion d’esquisser en images, au travers de Unes, l’actualité syndicale, sociale et politique

Travailler moins pour avoir le temps de vivre

Une centaine de délégués présents à l’assemblée ont adopté le manifeste invitant à repenser le travail.

Unia lance officiellement sa campagne en faveur de la réduction du temps de travail, sans perte de salaire. Le manifeste a été adopté lors de l’Assemblée des délégués du 9 décembre

Des salaires et des rentes pour vivre correctement

 Les délégués de l’USS demandent des hausses substantielles des salaires réels pendant les négociations encore en cours afin que les pertes de pouvoir d’achat soient compensées et que les travailleurs profitent de la bonne marche de l’économie.

Le retard salarial reste considérable pour nombre de travailleurs, et les retraités vivent avec toujours moins, constatent les délégués de l’Union syndicale suisse

«La liberté syndicale présuppose le droit de grève»

En février 2015, une journée d’action mondiale s’était déroulée en défense du droit de grève remis en cause au sein de l’OIT. A Genève, syndicats suisses et internationaux s’étaient mobilisés, demandant notamment à la Fédération des entreprises romandes d’intervenir auprès de l’Organisation internationale des employeurs.

L'Organisation internationale du travail saisit la Cour internationale de justice concernant le droit de grève à la suite d’attaques patronales. Explications avec Luca Cirigliano, secrétaire central de l’Union syndicale suisse