L’Afrique à l’écran
Image tirée du documentaire En route pour le milliard (RDC, France, Belgique).
Après une édition 2020 pour le moins anémique en raison du Covid-19, le Festival cinémas d’Afrique, organisé à Lausanne, retrouve cette année des couleurs. Et invite tous les passionnés du grand écran et du Continent noir à réserver les soirées du 18 au 22 août. Au menu, une trentaine de films, fictions et documentaires, courts et longs métrages produits durant ces deux dernières années. Mais aussi des débats et un concert. Les projections et autres rencontres se dérouleront toutes à la salle Paderewski, au casino de Montbenon, ou en plein air, au Théâtre de Verdure attenant.
Pour cette quinzième version, le Festival concentrera les thématiques sur les réalités et les combats menés sur le continent africain par le biais d’approches et d’un langage cinématographiques variés. Une diversité déjà assurée par l’origine des auteurs provenant de plus de vingt pays. On voyagera ainsi entre l’Algérie et l’Afrique du Sud en passant par le Tchad, le Soudan, le Cameroun, la République démocratique du Congo, l’Angola, etc. Dans la mesure du possible, une discussion avec le public aura lieu après chaque projection, parfois par Skype, avec un cinéaste.
Le vendredi 20, à 20h, le groupe Professor Wouassa fera vibrer les spectateurs aux sonorités de l’afrobeat et d’une palette de rythmes et de mélodies percutants. Ambiance assurée... Le samedi, une table ronde réunira, à 15h30, différents orateurs sur le cinéma de la résistance. A 18h, la question de la situation en Méditerranée et, en particulier, la manière de documenter une crise humanitaire (le rôle des images, du journalisme, du cinéma) sera au centre de la discussion. Autant de rendez-vous à ne pas manquer, propres à permettre à chacun de mieux saisir les réalités et les enjeux sociaux ainsi que la créativité d’une Afrique encore souvent méconnue.
Dans le cadre des nombreux événements liés au centenaire du Traité de Lausanne, une exposition met en lumière la créativité militante d’artistes kurdes
Photographe autodidacte et collaborateur d’Unia, Lucas Dubuis expose aux Journées photographiques de Bienne ses images sur un paysan et croque-mort publiées dans le recueil "De la terre à la terre". Sensible et étrange
Avec son nouvel ouvrage intitulé «Bestiaire désenchanté», Marcel Barelli éclaire d’une lumière crue la relation que nous entretenons avec la gent animale. Cet auteur-illustrateur engagé nous invite avec tact et humour à interroger et à changer notre rapport au vivant
L’Espace des inventions à Lausanne accueille jusqu’au 18 juin prochain une exposition baptisée «Comme une... à la poste», consacrée au mail art ou art timbré. Ludique et créatif