Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Cuisines du Chuv: halte à la précarité!

Rassemblement des travailleurs placés au Chuv par l'agence Samsic.
© Olivier Vogelsang

Des temporaires employés depuis des années, soumis à des horaires pénibles et percevant des salaires très inférieurs aux pratiques en vigueur: voilà la dure réalité de travailleurs placés au Chuv par l’agence Samsic, dans le secteur de la logistique, en particulier en cuisine. A l’appel du Syndicat des services publics (SSP) Vaud et en présence de représentants d’autres syndicats dont Unia, une vingtaine de personnes se sont rassemblées le 22 octobre dernier devant les bureaux de la direction de l’établissement hospitalier. Buts de leur mobilisation: manifester leur solidarité avec la cinquantaine d’intérimaires concernés par cette situation et réclamer leur régularisation. «Ces personnes sont en “mission” au Chuv depuis plusieurs années: entre 5 et 14 ans... Malgré cette activité professionnelle régulière, elles continuent d’être employées par Samsic alors qu’il n’est pas question ici de travail temporaire ou de courte durée», fustige le syndicat dans un communiqué dénonçant encore les «horaires coupés» des collaborateurs nécessitant une très grande flexibilité. «Des postes se libèrent régulièrement à la logistique. Les employés Samsic postulent mais ne sont pas embauchés. Tout en restant dans la précarité, ils sont souvent chargés de former les nouveaux engagés par le Chuv. Un comble!» note le syndicat, précisant que, si quelques collaborateurs Samsic ont eu la chance d’être intégrés au personnel fixe, beaucoup sont restés sur le carreau. «L’attitude antisyndicale» des employeurs fait aussi partie des doléances. «Des personnes qui se sont mobilisées pour leurs droits ont été punies par Samsic et par le Chuv: l’une d’entre elles a été licenciée, une autre ne reçoit plus de mission», précise David Gygax, collaborateur du SSP. Les manifestants ont adopté une résolution remise à Rebecca Ruiz, cheffe du Département de la santé et de l’action sociale. Elle réclame entre autres l’engagement par le Chuv du délégué syndical congédié par Samsic et de trois autres de ses collègues, la régularisation des temporaires et l’abandon du recours à l’externalisation...

Pour aller plus loin

Quatre jours à plein tarif

Jean-Claude Rennwald a présenté son nouvel ouvrage lundi dernier à Delémont.

Héraut romand de «la semaine de quatre jours», le Jurassien Jean-Claude Rennwald enfonce le clou dans un nouvel essai avant-gardiste

«Les patrons ont jeté l’éponge»

Unia a dénoncé la fin de la médiation, organisant une manifestation devant le Palais fédéral à la fin de l’année dernière.

Après l’échec de la médiation pour une meilleure protection contre les licenciements, les syndicats vont plancher sur une initiative populaire. Le président de l’USS, Pierre-Yves Maillard, en dit plus

«Notre pression a porté ses fruits»

Les syndicats s’étaient mobilisés contre l’accord-cadre car il affaiblissait la protection des salaires. La nouvelle démarche entamée entre la Suisse et l’Union européenne (UE) devrait tenir compte de la question.

Protection des salaires et du service public: tels sont les objectifs fixés par l’Union syndicale suisse pour les futures négociations avec l’Union européenne

Victoire d’étape pour les salariés des TPG

En octobre 2022, l’entreprise de transport avait connu deux jours d’arrêt de travail, les employés avaient obtenu, à l’issue du conflit, satisfaction sur leur revendication d’une indexation pleine et entière des salaires.

La grève des Transports publics genevois (TPG) du mercredi 31 janvier n’a pas eu lieu. Réclamant une augmentation salariale de +1,5% en sus de l’indexation de 1%, 120 francs net...