Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Droits pour les peuples, règles pour les multinationales!

Un rassemblement s’est tenu le lundi 23 octobre devant le Palais des Nations à Genève.
© Olivier Vogelsang

Un rassemblement s’est tenu le lundi 23 octobre devant le Palais des Nations à Genève.

Un rassemblement s’est tenu le lundi 23 octobre devant le Palais des Nations à Genève. Il était organisé par plusieurs mouvements sociaux, dont le Centre Europe-Tiers Monde (CETIM) et le collectif Breakfree. Il visait à soutenir la mise en œuvre d’un traité contraignant afin de réguler les activités des sociétés transnationales. Cette convention a été discutée lors de la 9e session organisée par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, du 23 au 27 octobre. La Confédération syndicale internationale (CSI) et Industriall ont aussi fait part dans un communiqué de leurs revendications en faveur d’un texte beaucoup plus ferme pour réglementer les multinationales afin de lutter efficacement contre l’impunité des entreprises et contre les violations des droits humains. Les faîtières soulignent: «Les progrès réalisés au niveau des législations nationales sur les droits de l’homme et les principes environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) obligent les entreprises à rendre compte des violations des droits de l’homme, mais la mosaïque de règles différentes aux niveaux national et régional permet à de nombreuses entreprises de contourner leurs responsabilités en matière de droits de l’homme.» A la fin de cette session, Raffaele Morgantini, représentant permanent à l’ONU, auprès du CETIM, cité par Le Courrier et La Liberté, ne cachait pas sa satisfaction: «Le processus pour réguler les activités d’entités qui échappent encore trop souvent à la justice sort renforcé de cette semaine de négociations.» Cela malgré la pression des lobbies des multinationales. Reste que le processus n’est de loin pas terminé puisque le groupe de travail n’en est qu’au troisième article de la convention qui en compte plus d’une vingtaine.

cetim.ch/stop-a-limpunite-des-stn

Pour aller plus loin

«Ces droits de douane ne doivent pas servir de prétexte à des licenciements»

horloger en train de travailler sur une pièce de montre

Pour Yves Defferrard, responsable du secteur Industrie chez Unia, les taxes à l’importation fixées par l’administration Trump doivent rendre vigilants aux actions des employeurs et à la manière dont le Conseil fédéral mène les négociations.

Partie remise pour la lutte contre la pollution plastique

Rassemblement de personnes avec une grande pancarte.

Les négociations qui ont eu lieu à l’ONU, à Genève, n’ont pas permis d’aboutir à la signature d’un traité international. Mais Laurianne Trimoulla, de la Fondation Gallifrey, a noté plusieurs signaux encourageants.

Des bateaux suisses vont mettre le cap sur Gaza

Conférence de presse de l'association WOFA

L’association Waves of Freedom participe à la nouvelle flottille humanitaire internationale qui part fin août pour l’enclave palestinienne ravagée par la guerre et la famine. Volontaires recherchés.

L’USS a des idées pour faire face aux droits de douane

machine dans une usine

Alors que les taxes de 39% sur le «swiss made» sont entrées en vigueur aux Etats-Unis, l’Union syndicale suisse propose des pistes pour encaisser le choc tout en préservant les emplois.