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Pour une place financière durable

La place financière suisse génère au moins 18 fois le total des émissions de gaz à effet de serre domestiques de la Suisse. Des banques, des assurances et des caisses de pension financent des projets qui entraînent la déforestation et l’extraction d’énergies fossiles, aggravant la crise climatique et menaçant la biodiversité. C’est sur cette base que tous les partis – à l’exception de l’UDC – soutiennent l’initiative populaire fédérale «Pour une place financière suisse durable et tournée vers l’avenir (initiative sur la place financière)», lancée fin novembre. L’Alliance climatique (dont fait partie l’Union syndicale suisse) et de grandes organisations de protection de l’environnement, tel le WWF, ainsi que des experts du secteur financier la soutiennent également. L’initiative demande que «la Confédération s’engage en faveur d’une orientation écologiquement durable de la place financière suisse». Celle-ci devrait ainsi cesser d’investir dans des opérations nuisibles pour la planète et mettre en œuvre des plans de transition. Par ailleurs, elle interdit de financer ou d’assurer de nouveaux projets d’extraction d’énergies fossiles (comme le charbon, le pétrole ou le gaz), ainsi que l’extension des gisements existants. Une surveillance, avec des sanctions, est prévue également par la loi. Samuel Bendahan, conseiller national socialiste, est l’un des signataires de l’initiative. Il indique, en guise d’exemple, que «depuis la signature de l’Accord de Paris, UBS a fourni un total de 211 milliards de dollars pour financer les combustibles fossiles – charbon, pétrole et gaz. Cela fait d’UBS l’une des plus grandes banques mondiales lorsqu’il s’agit de financer les industries nuisibles au climat.» 

Pour davantage d'informations : initiative-place-financiere.ch

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