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Peine confirmée pour Anni Lanz

Anni Lanz interviewée.
© Neil Labrador/Archives

Pas d’acquittement pour Anni Lanz sanctionnée pour avoir porté secours à un requérant d’asile afghan débouté. Le 7 août dernier, le Tribunal fédéral a rejeté le recours de la Bâloise de 74 ans confirmant l’amende de 800 francs, à laquelle s’ajoutent les frais de procédure s’élevant à 1400 francs. Rappelons que l’ancienne secrétaire générale de Solidarité sans frontières avait tenté d’aider un réfugié afghan à revenir en Suisse après son expulsion vers l’Italie, en vertu des Accords de Dublin. Sans hébergement – l’homme n’avait pu être enregistré dans le Centre pour demandeurs d’asile de Milan – il dormait dehors par des températures négatives. Anni Lanz l’avait retrouvé le 28 février 2018 à la gare de Domodossola et décidé de le ramener dans notre pays. Elle avait été interceptée avec son protégé au poste frontière de Gondo, en Valais, et condamnée par ordonnance pénale à une peine pécuniaire contre laquelle elle avait recouru. Le Tribunal cantonal valaisan n’était pas davantage entré en matière sur son appel.

L’exilé avait été renvoyé malgré le fait qu’une de ses sœurs vive dans nos frontières. Il souffrait de graves troubles psychiques et avait tenté à plusieurs reprises de se suicider. Son état mental s’était grandement détérioré après avoir appris que sa femme et son enfant avaient été assassinés en Afghanistan.

Devant les juges de Mon-Repos, la septuagénaire a invoqué l’état de nécessité et la sauvegarde d’intérêts légitimes. En vain. Reste à savoir si la militante saisira la Cour européenne des droits de l’homme...

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