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Naturalisation: au Parlement d’agir

Déception d’Unia qui soutenait l’initiative dite «pour la démocratie». Dans son message du 5 novembre, le Conseil fédéral a recommandé de rejeter ce projet. Pour mémoire, ce texte, déposé il y a deux ans, réclamait des conditions de naturalisation harmonisées et que la Confédération soit seule à légiférer en la matière. Le passeport suisse devait aussi être accessible aux étrangers après un séjour légal de cinq ans dans notre pays sous réserve d’absence de condamnations et de connaissances de base d’une des langues nationales. Se référant au rapport sur la naturalisation publié le même jour par le gouvernement, le syndicat note, dans un communiqué de presse, que les procédures actuelles constituent un obstacle pour beaucoup de personnes et ne permettent pas de participer au processus démocratique sur un pied d’égalité. Unia rappelle encore que plus d’un quart de la population n’a pas accès aux droits politiques et démocratiques. «Les personnes à bas revenus sont particulièrement impactées par le système actuel: elles travaillent en Suisse, y paient des impôts, y élèvent leurs enfants mais n’ont toujours par leur mot à dire en politique.» Dans ce contexte, le syndicat demande la suppression des frais de naturalisation et réclame des critères objectifs d’obtention du passeport rouge à croix blanche. Il mise désormais sur le Parlement pour agir. «La naturalisation ne devrait pas être une question de classe sociale», conclut-il.