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Les employés de la Ville de Genève en grève

Mur des réformateurs avec banderoles des syndicats.
© Thierry Porchet

Le personnel de la Ville de Genève était en grève jeudi 30 septembre dernier. Opposés au blocage des mécanismes salariaux inscrit dans le projet de budget 2022 du Conseil administratif, près de mille employés et syndicalistes sont descendus dans la rue. La fonction publique municipale emploie quelque 4000 personnes. Dans le cortège se détachaient les travailleurs de la voirie, les jardiniers ou les pompiers. Des levées d'ordures n'ont pas été effectuées, tandis que le Musée d'art et d'histoire, la Bibliothèque de la Cité ou encore la piscine des Vernets restaient fermés. «Il s’agit d’un mouvement exceptionnel et historique», indique Corinne Béguelin, secrétaire syndicale du SSP. A l’issue de la journée, les participants ont décidé de convoquer une assemblée du personnel le 8 novembre et de déposer un préavis pour une nouvelle grève le 11 novembre. Outre le déblocage des mécanismes salariaux, les grévistes exigent notamment l’ouverture immédiate de négociations sur le règlement concernant la retraite anticipée à 62 ans pour les personnes exerçant des fonctions pénibles. «Depuis neuf ans, le Conseil administratif n’a pas été fichu de définir les fonctions pénibles. Du coup, depuis le 1er janvier de cette année, les dispositions transitoires de la caisse de pensions ne s’appliquent plus, tout le monde doit travailler jusqu’à 64 ans», explique Corinne Béguelin.

Cortège des grévistes.
© Thierry Porchet

 

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