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La Banque nationale suisse (BNS) et l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) ne prennent pas leurs responsabilités face à la crise climatique, affirme Greenpeace dans un récent communiqué. L’ONG se fonde sur une étude, publiée fin mars par l’organisation non gouvernementale Positive Money, qui analyse les efforts de protection du climat de différentes banques centrales. Le rapport est sans équivoque. Obtenant la note de 24 points sur 130 quant à leurs politiques et à leurs mesures environnementales mises en œuvre, les deux institutions helvétiques se situent derrière la Chine, le Brésil ainsi que leurs voisins européens. «La BNS doit cesser de suivre passivement le marché. Au contraire, elle doit prendre ses responsabilités et soutenir de manière proactive la place financière suisse afin d'aligner tous les flux financiers de telle façon qu'ils servent les objectifs de l'Accord de Paris et donc une économie respectueuse du climat», a déclaré dans un communiqué Peter Haberstich, chargé de la campagne Climat et Finance pour Greenpeace Suisse. Pour rappel, l’ONG avait déposé une plainte l’année passée contre la BNS, la FINMA et la Commission de haute surveillance de la prévoyance professionnelle afin de dénoncer leur inaction face au réchauffement climatique. La plainte est toujours en cours.

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