Une manifestation nationale pour Gaza est organisée à Berne le 11 octobre, à 15h à la Bahnhofplatz (place de la gare). Elle fait ainsi écho à plusieurs mobilisations internationales et régionales de ces dernières semaines, pour la paix et en soutien à la Global Sumud Flotilla dont les participants ont été arrêtés illégalement par l’armée israélienne, incarcérés et soumis à des traitements inhumains et dégradants.
La veille, à 20h30, à la Maison de quartier de la Jonction – où la culture palestinienne est à l’honneur jusqu’au 19 octobre (mqj.ch/palestine) – une soirée organisée par le Collectif Urgence Palestine Genève donne la parole à trois femmes engagées: Sabreen, Gazaouie, étudiante à Bâle; Céline de Richoufftz, déléguée de Médecin sans frontière; et Maya Elshrafi, Gazaouie, travaillant en Suisse dans une organisation internationale.
Par ailleurs, une pétition – de l’écrivain juif zurichois Thomas Meyer – munie de quelque 13750 signatures a été remise au Conseil fédéral fin septembre, demandant à la Suisse de reconnaître l’Etat de Palestine. Dans le même sens, une initiative populaire fédérale «Pour la reconnaissance de l’Etat de Palestine» va être officiellement lancée ces prochains jours, par un comité national réunissant des personnes issues de la société civile, des juristes et plusieurs élus de gauche.
Les négociations qui ont eu lieu à l’ONU, à Genève, n’ont pas permis d’aboutir à la signature d’un traité international. Mais Laurianne Trimoulla, de la Fondation Gallifrey, a noté plusieurs signaux encourageants.
L’association Waves of Freedom participe à la nouvelle flottille humanitaire internationale qui part fin août pour l’enclave palestinienne ravagée par la guerre et la famine. Volontaires recherchés.
Alors que les taxes de 39% sur le «swiss made» sont entrées en vigueur aux Etats-Unis, l’Union syndicale suisse propose des pistes pour encaisser le choc tout en préservant les emplois.
La Suisse est l’un des pays les plus durement frappés par la guerre commerciale de Trump. Mais les syndicats refusent que l’on fasse payer la facture aux salariés.